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L'article provient de Le Journal de Québec
Justice et faits divers

Incendie à Métis-sur-Mer: un jeune couple perd tout deux jours après avoir emménagé

Un jeune couple perd tout dans un incendie peu de temps après avoir quitté Montréal pour Métis-sur-Mer

Photo courtoisie
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Photo portrait de Jérémy Bernier

Jérémy Bernier

2022-06-04T04:00:00Z
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Un jeune couple qui a quitté la grande ville pour s’installer au bord de la mer a tout perdu dans un incendie, deux jours après avoir emménagé dans leur « coin de paradis » au Bas-Saint-Laurent. 

«Quand tu te réveilles et que tu te rends compte que tu n’as plus rien, c’est difficile... On doit repartir à zéro», soupire Myria Mercier-Paquette.

Le bâtiment où résidait le couple a complètement été rasé par les flammes, emportant tous leurs effets personnels.
Le bâtiment où résidait le couple a complètement été rasé par les flammes, emportant tous leurs effets personnels. Photo courtoisie

Il y a quelques mois, elle et son conjoint Charles Blanchette cherchaient à emménager dans un endroit paisible, près de la mer, où ils n’avaient jamais mis les pieds. Un endroit où ils pourraient travailler de la maison, lui, en tant qu’ébéniste, et elle, comme designer graphique.

C’est dans ce contexte que le couple originaire de la grande région de Montréal s’est installé dans un loft auquel était annexé un atelier d’ébénisterie à Métis-sur-Mer, au Bas-Saint-Laurent, le 15 mai dernier.

«C’était parfait pour nous, notre petit coin de paradis. On ne pouvait pas demander mieux!» affirme la jeune femme de 25 ans.

Un réveil brusque

Mais le conte de fées n’a été que de courte durée. Deux jours à peine après avoir déménagé, le couple a été réveillé en pleine nuit par des crépitements et de la lumière rouge vif qui s’échappait de la bâtisse. 

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D’après le propriétaire des lieux, Michel Marcheterre, une surtension électrique qui aurait fait sauter les transformateurs situés dans l’atelier serait à l’origine de l’incendie.

«On a juste eu le temps de ramasser ma sacoche, nos clefs et nos téléphones avant de sortir. C’était une perte totale», explique Mme Mercier-Paquette.

L’entièreté de leurs effets personnels est partie en fumée, notamment les outils ancestraux de son conjoint et les disques durs qu’elle accumulait depuis des années. Et ils ne bénéficiaient d’aucune couverture d’assurance en raison des risques liés à l’ébénisterie. 

«Toute notre vie au complet a été réduite en cendres devant nos yeux, on n’a plus rien», se désole-t-elle. 

Une aide inespérée 

Il s’agit aussi d’un dur coup pour Michel Marcheterre, dont la famille est propriétaire de l’endroit depuis trois générations.

En plus de perdre son père il y a quelques mois, voilà que l’entreprise qu’il a fait prospérer à la sueur de son front s’écroule. 

«J’ai gagné à la loto de la malchance, c’est dur sur le moral», souffle l’homme, dont les assurances ne couvrent aussi qu’une infime partie des pertes.

Charles Blanchette et Myria Mercier-Paquette vivaient le parfait bonheur à Métis-sur-Mer, quelques jours avant le drame.
Charles Blanchette et Myria Mercier-Paquette vivaient le parfait bonheur à Métis-sur-Mer, quelques jours avant le drame. Photo courtoisie

De leur côté, Myria Mercier-Paquette et Charles Blanchette résident actuellement dans un chalet prêté par une bonne samaritaine, le temps qu’ils se remettent sur pied.

Une campagne de financement qu’ils ont lancée dans les derniers jours sur la plateforme GoFundMe pour repartir sur de bonnes bases a d’ailleurs déjà dépassé les 13 000 $. 

«Les gens sont d’une générosité incroyable, on est chanceux dans notre malchance», lance Mme Mercier-Paquette, qui souhaite désormais s’installer dans le coin à long terme, malgré une première expérience difficile.

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