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L'article provient de TVA Sports
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Une victoire émotive pour Marc-André Barriault devant sa «petite maman d’amour»

Marc-André Barriault, émotif, après sa victoire par K.-O. contre Bruno Silva, samedi soir, au Centre Bell.
Marc-André Barriault, émotif, après sa victoire par K.-O. contre Bruno Silva, samedi soir, au Centre Bell. Photo Martin Chevalier
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Photo portrait de Benoît Rioux

Benoît Rioux

2025-05-11T15:00:00Z
2025-05-11T23:25:45Z
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La présence de sa mère, Dominique Perrier, au Centre Bell explique en partie pourquoi la spectaculaire victoire du Québécois Marc-André Barriault a été si émotive pour lui, samedi soir, dans le cadre de l’UFC 315.

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«Ma petite maman d’amour», a-t-il laissé tomber, en pleurant, lorsqu’on lui a demandé s’il se réjouissait d’avoir pu partager ce moment avec une personne en particulier dans la foule.

Il était encore loin d’être minuit quand Barriault s’est imposé par K.-O. dès le premier round contre le Brésilien Bruno Silva. En l’emportant prestement, il allait néanmoins faire un cadeau de la fête des Mères, un peu à l’avance.

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«C’est dur pour le cœur d’une mère de voir son enfant combattre, a enchaîné Barriault. Elle n’a pas toujours été présente pour mes combats parce que c’était trop difficile pour elle. De voir que j’ai pu l’amener à Montréal pour une soirée spéciale comme celle-là, je suis content.»

Une pensée pour grand-papa

En plus de sa mère, qui vit à Charlesbourg, Barriault a souligné la présence de sa femme, de son père et de son frère, entre autres.

«J’ai pu réunir toute la famille, même si on est souvent loin les uns des autres depuis quelques années, a indiqué Barriault. Mes parents sont séparés, j’habite à Pompano Beach, en Floride, et mon frère est ailleurs. De pouvoir leur faire vivre ça, après les embûches que nous avons traversées dans les dernières années, ça fait du bien. Ça explique en partie pourquoi j’ai eu le motton.»

En s’exprimant ainsi, Barriault pensait inévitablement au décès de son grand-père maternel, Jean-Guy Perrier, survenu en mars 2023. L’homme, qui était son plus grand partisan, aurait tellement été fier de son petit-fils, samedi soir. Il fait bon de croire qu’il avait, du haut du ciel, la meilleure vue pour assister au spectacle.

«Je suis un gars émotif à la base, a indiqué le combattant, en parlant de ses sanglots démontrés pendant qu’il était juché sur la cage après le retentissant K.-O. porté à son adversaire. C’était un soulagement et ç’a descendu d’un seul coup. Je me suis approprié ce moment et je l’ai savouré.»

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Photo Martin Chevalier
Photo Martin Chevalier

Pendant que la foule l’applaudissait et scandait son nom, Barriault posait un geste pour démontrer qu’il nourrissait son cœur de tout cet amour.

«C’est la victoire la plus émotive de ma carrière, à 100%, a-t-il convenu. Il y a peut-être le fait que Bruno a été au sol pendant un bon petit bout. J’ai eu le temps de m’apercevoir de tout ce qui se passait.»

Droit au cœur

À 35 ans, Barriault savait aussi très bien que ce combat pouvait signifier la fin de sa carrière s’il perdait. À sa sortie précédente, le 2 novembre dernier à Edmonton, il s’était non seulement fait passer le K.-O., mais il avait terminé le combat avec une cheville cassée.

«Ça fait du bien de voir que je peux aussi vivre des belles choses à mon tour, je le mérite, a formulé le Québécois. De faire ça à la maison, avec toute la foule, c’était incroyable. Quand j’étais sur la cage, ç’a vibré jusque dans mon cœur.»

La vibration aura sans doute également atteint directement le cœur de sa mère, Dominique.

Un nouveau contrat pour Barriault?

Le Québécois Marc-André Barriault espère que sa spectaculaire victoire obtenue par K.-O. contre le Brésilien Bruno Silva, samedi soir à Montréal, lui permettra de décrocher un nouveau contrat avec l’UFC.

«Je veux rester ici dans l’UFC, c’était le dernier combat sur mon entente actuelle et je veux un nouveau contrat», a exprimé Barriault.

Photo Martin Chevalier
Photo Martin Chevalier

«Je pense qu’il mérite un nouveau contrat avec l’UFC et qu’il a encore sa place, a corroboré son entraîneur, Patrick Marcil. Il donne toujours des bons combats.»

Marcil, qui œuvre à Gatineau, demeure un entraîneur important pour Barriault, même si ce dernier vit désormais en Floride.

«Je suis vraiment heureux pour lui, parce que Marc-André est quelqu’un qui a travaillé très fort, a encore commenté Marcil, à propos de la soirée magique vécue samedi. Qu’il puisse vivre ça à Montréal, devant son père, devant sa mère, je ne pouvais pas demander mieux pour lui et il le mérite à 100%.»

«Ç’aurait été facile pour lui de lâcher quand il s’est fait casser la cheville [en novembre dernier], d’ajouter fièrement l’entraîneur. Il a fait preuve de caractère.»

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