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L'article provient de TVA Sports
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Une touche du Québec chez les Blue Jays de Toronto

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Photo portrait de Benoît Rioux

Benoît Rioux

2025-05-09T04:05:00Z
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TORONTO – En misant sur Sam Greene, les Blue Jays de Toronto profitent de l’expertise d’un diplômé de l’Université McGill pour aider leurs lanceurs. 

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S’il est né et a grandi aux États-Unis, Greene révèle par ailleurs une information intéressante dès les premiers instants de l’entrevue: sa mère Marie-France Cyr est une fière Québécoise originaire de Thetford Mines.

Sam Greene, adjoint à l'instructeur des lanceurs chez les Blue Jays de Toronto.
Sam Greene, adjoint à l'instructeur des lanceurs chez les Blue Jays de Toronto. Photo Benoît Rioux

«Il y a une bonne partie de ma famille qui habite au Québec, a précisé Greene, s’exprimant très bien en français. Ma mère avait aussi été à l’Université McGill et c’était un choix attirant pour moi d’y aller à mon tour en raison du programme de baseball et de celui de statistiques.»

«Montréal est une ville magnifique, a-t-il ajouté. C'était un bel endroit pour aller y étudier pendant quatre ans.»

Détenteur d’un baccalauréat en commerce, Greene a suivi avec une maîtrise en analytique à la Faculté de gestion Desautels. Grand passionné de baseball, il a aussi foulé le monticule de l’équipe de l’Université McGill.

Spécialiste des statistiques avancées
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D’abord associé aux Blue Jays dans le département des recherches et du développement des joueurs de 2021 à 2024, Greene a été promu à titre d’adjoint à l’entraîneur des lanceurs des Blue Jays, Pete Walker, avant le début de la présente saison.

«Je suis un peu la troisième roue parmi les entraîneurs des lanceurs, derrière Pete Walker et Graham Johnson, a résumé l’homme de 27 ans, témoignant d’un profond respect autant pour l’instructeur des lanceurs que pour l’entraîneur responsable des releveurs. Je suis davantage spécialisé dans les statistiques avancées, en utilisant les données qu’on reçoit à chaque match.»

«Je contribue à améliorer nos lanceurs en les guidant, par exemple, sur le choix des tirs à effectuer et en suggérant des façons d’attaquer les frappeurs adverses», a résumé Greene.

Évidemment, il peut aussi apporter son point de vue sur des éléments plus techniques comme la mécanique d’un lanceur ou encore la prise de la balle pour ses différents tirs.

Gagner la confiance des joueurs

S’il n’est jamais passé près d’atteindre le baseball majeur comme lanceur, le natif de Philadelphie a quand même une certaine expérience au monticule. À McGill, il a disputé quatre saisons de 2016 à 2020, jouant 31 matchs, dont 15 départs.

«Je pense que ça donne un certain sentiment de confiance pour les joueurs envers moi et ça m’aide à faire mon travail, a indiqué Greene. Je peux aussi me lancer avec les joueurs à tous les jours.»

En toute humilité, Greene convient que les vétérans comme Kevin Gausman et Chris Bassitt sont souvent capables de performer au monticule tout en appliquant leurs propres stratégies durant les matchs. Il sert alors plutôt de consultant.

Le lanceur Bowden Francis, en action, le 4 mai dernier, à Toronto.
Le lanceur Bowden Francis, en action, le 4 mai dernier, à Toronto. Photo Vaughn Ridley / Getty Images via AFP

«J’aime beaucoup travailler avec Bowden Francis, il est très ouvert aux discussions, a par ailleurs pointé Greene. Il a une bonne éthique de travail et il est déterminé à s’améliorer à chaque match qu’il lance.»

«J’ai beaucoup appris depuis que je suis chez les Blue Jays, a fait valoir Greene. Mon but est maintenant d’offrir des outils supplémentaires et d’aider chaque lanceur à être la meilleure version de soi-même.»

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