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L'article provient de Le Journal de Montréal
Monde

Une start-up d'Elon Musk a posé son premier implant cérébral sur un patient

Neuralink a implanté une première puce dans le cerveau d'un être humain.
Neuralink a implanté une première puce dans le cerveau d'un être humain. Archives AFP
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Agence France Presse

2024-01-30T10:01:59Z
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Elon Musk a annoncé lundi que la start-up Neuralink, dont il est cofondateur, avait posé dimanche son premier implant cérébral sur un patient, une opération qui a déjà été réalisée à plusieurs reprises par d'autres sociétés et chercheurs 

Située à Fremont en Californie, dans la banlieue de San Francisco, Neuralink avait obtenu en mai le feu vert de l'Agence américaine de régulation des médicaments et appareils médicaux, la FDA.

Son implant, de la taille d'une pièce de monnaie, a déjà été placé dans le cerveau d'un macaque, qui a réussi à jouer au jeu vidéo «Pong» sans manette ni clavier.

«Les premiers résultats montrent une activité neuronale prometteuse», a écrit Elon Musk sur la plateforme X, au sujet de l'implant sur un patient.

Fondé en 2016, Neuralink est loin d'être la première à installer un implant cérébral, aussi appelé interface cerveau-machine (ICM), sur un humain.

En septembre, l'entreprise néerlandaise Onward avait annoncé qu'elle testait le couplage d'un implant cérébral à un autre stimulant la moelle épinière, dans le but de permettre à un patient tétraplégique de retrouver de la mobilité.

Dès 2019, des chercheurs de l'institut grenoblois Clinatec avaient présenté un implant permettant, une fois posé, à une personne tétraplégique d'animer un exosquelette et de remuer les bras ou de se déplacer.

Neuralink a récemment levé quelque 323 millions de dollars auprès d'investisseurs en deux tranches, en août et novembre.

La start-up a dit vouloir, elle aussi, faire remarcher les patients paralysés, mais aussi rendre la vue aux aveugles et même guérir des maladies psychiatriques comme la dépression.

De son côté, Elon Musk ambitionne aussi de proposer son implant à tous, afin de permettre de mieux communiquer avec les ordinateurs et de contenir, selon lui, le «risque pour notre civilisation» que fait peser l'intelligence artificielle.

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