Maison Gilles-Carle: une solution pour les proches aidants

Atteint de la maladie de Parkinson, Adrien Campeau a besoin d’aide de sa femme, mais également des Maisons Gilles-Carles.

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Adrien et Ginette Campeau sont mariés depuis 50 ans. Tout serait parfait, s'il n'était pas atteint de la maladie de Parkinson. Le diagnostic est tombé au début de la quarantaine; il a aujourd'hui 71 ans. La progression de la maladie a été lente, mais s'est accélérée depuis le début de la pandémie.

Malgré tout, Ginette se trouve chanceuse parce qu’elle reçoit 12 heures de soins par semaine du CLSC. Grâce au chèque emploi service, elle peut aussi payer une amie, huit heures par semaine.

«Ginette, elle ne peut pas descendre Adrien toute seule. Il faut maintenant être deux pour descendre Adrien. Donc, elle a besoin assez souvent», mentionne Francine Tremblay, proche aidante.

Ce qui l'aide beaucoup, depuis l'été 2020, c'est le répit qu'elle reçoit de la Maison Gilles-Carles de Boucherville. Son mari peut y séjourner 14 jours par mois. Ça ne coûte que 25 dollars par jour.

«La Maison Gilles-Carle, c'est notre deuxième famille», souligne Ginette Campeau.

Les Maisons Gilles-Carle reçoivent des dons de la Fondation des médecins spécialistes du Québec. Cette fondation a versé, durant la dernière année, deux millions de dollars à 41 organismes de 12 régions du Québec.

«Presque une personne sur cinq, au Québec, est proche aidante, surtout des femmes, comme madame Campeau. On sait que le réseau de la santé ne pourrait pas prendre en charge aussi bien ces personnes-là, donc on trouve que c'est une cause très importante», explique le docteur Vincent Oliva président de la FMSQ.