Une soirée mémorable pour Louis Domingue
Agence QMI
Le gardien Louis Domingue a profité d’un coup du destin inespéré pour donner une nouvelle saveur à sa carrière de hockeyeur professionnel, jeudi, en aidant les Rangers de New York à l’emporter pendant une soirée qui lui laissera un bon goût dans la bouche.
Avec Igor Shesterkin et Jonathan Quick sur le carreau en raison des blessures, les Blueshirts ont dû dépêcher des renforts en provenance de leur club-école de Hartford afin de combler leurs besoins devant le filet. Heureusement pour eux, Domingue a accompli le boulot dans un gain de 4 à 1 aux dépens du Wild du Minnesota, repoussant 25 tirs pour avoir le dessus sur son vis-à-vis québécois Marc-André Fleury.
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D’ailleurs, les deux compatriotes ont échangé quelques mots que Domingue a partagés avec les journalistes après la rencontre.
«Il est venu me voir et a dit: “C’est assez rare de voir deux francophones jouer l’un contre l’autre de nos jours dans la LNH, alors donnons-leur un bon spectacle.” C’était génial de sa part de venir me voir», a-t-il mentionné.
We got some tummy sticks.
— Jonny Lazarus (@JLazzy23) November 9, 2023
Flower skates over to Louis Domingue and looks like he gives some words of encouragement and a little 👊🏻 pic.twitter.com/sqAFCuNfe5
Cette saison, seuls quatre Québécois ont gardé un filet de la Ligue nationale, soit Fleury, Domingue, Samuel Montembeault et Devon Levi. Fleury et Montembeault se sont d’ailleurs affrontés au Centre Bell le 17 octobre.
Un habitué
Pour l’athlète de 31 ans, le tout demeurait un match comme les autres. Il faut rappeler qu’il se trouvait en pays de connaissance, même s’il a disputé une première partie avec les Rangers. Le natif de Saint-Hyacinthe a passablement de vécu dans la Ligue nationale (LNH), au sein de laquelle il a pris part à 143 rencontres.
Puis, il sait à quoi s’attendre quand il se trouve devant les partisans du club sur la patinoire du Madison Square Garden : lors des séries 2022, il avait pris le relais devant la cage des Penguins de Pittsburgh face aux Rangers. Certains journalistes se souviennent encore de ses propos sur un repas de porc épicé et de brocoli pris entre deux périodes de prolongation au cours d’un match éliminatoire.
Bref, Domingue était en pleine possession de ses moyens, et l’entraîneur-chef Peter Laviolette se sentira bien à l’aise de lui accorder un nouveau mandat si nécessaire.
«C’est comme d’habitude. [Bien commencer] dans les cinq premières minutes représente l’une de mes clés du succès. En me fiant sur mon expérience, lorsque vous n’avez pas joué dans la LNH depuis un bout de temps, vous devez vous mettre en marche en vous ajustant au rythme de jeu, à la circulation et à la lourdeur des gars se trouvant devant le filet. Il s’agissait seulement de me remettre à niveau quelque peu et de bâtir sur cela», a-t-il commenté au quotidien New York Post.
Sur une bonne séquence
Également, un bon départ dans la Ligue américaine a aidé sa cause et augmenté sa confiance. Un taux d’efficacité de ,934 et une moyenne de buts alloués de 1,75 sont là pour en témoigner, et le gardien affiche un calme montrant bien qu’il est en contrôle.
«Mon jeu a été à la hauteur. Année après année, vous essayez de construire quelque chose afin d’offrir la meilleure version de vous-même. Je pense que je continue ainsi», a-t-il évalué.
Les Rangers accueilleront les Blue Jackets de Columbus, dimanche. Les cas de Shesterkin et de Quick sont évalués quotidiennement.
Ce qui est certain, c’est que Domingue ne sera pas devant le filet de son équipe alors qu’il a été renvoyé à Hartford, vendredi matin, en compagnie de Dylan Garand et de Connor Mackey.