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L'article provient de TVA Sports
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LNH : une section canadienne qui laissera des traces?

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Agence QMI

2021-02-08T15:14:35Z
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La section Nord, formée des sept équipes canadiennes, a créé un engouement particulier chez les partisans de hockey et la Ligue nationale (LNH) pourrait modifier de façon permanente son calendrier régulier.

S’il est difficile de croire que les sections demeureront telles qu’elles le sont actuellement lorsque la frontière canado-américaine sera ouverte à nouveau, le commissaire Gary Bettman a laissé la porte ouverte pour des changements permanents, sans s’avancer sur la forme. 

«Nous reconnaissons que, dans les circonstances, l’ajustement des sections cette saison a suscité beaucoup d’intérêt et d’enthousiasme, a déclaré Bettman dans un échange de courriels avec le journaliste Pierre Lebrun du site The Athletic. 

Nous évaluerons l'expérience et essayerons de déterminer ce que nous pourrions appliquer à l'avenir.»

Des rivalités durables 

Le Canadien de Montréal affronte cette saison neuf ou 10 fois les six autres clubs au nord de la frontière en raison de la pandémie de COVID-19. Le format des séries éliminatoires fera ensuite en sorte qu’une équipe canadienne fera assurément partie du carré d’as.

Ce genre de scénario serait difficilement envisageable lors du retour à la normale, notamment en raison des déplacements plus longs. Les séries de matchs, semblables à celles bien connues dans le baseball majeur, pourraient ainsi être une option retenue pour proposer plus de rencontres toutes canadiennes.

«La ligue a démontré qu’elle pouvait être créative, flexible et s’adapter, a dit le propriétaire du Tricolore, Geoff Molson, à Lebrun. L'une des choses que nous voyons est que l'idée d'aller dans une ville et de jouer plusieurs matchs semble être plutôt bien accueillie par les joueurs. 

«Et je pense qu’il est important de prendre cela en considération. Parce que c’est une longue saison, c’est épuisant, et pouvoir être au même endroit pour plus d’un match, c’est assez intéressant.»

S’ennuyer des Bruins 

Si Molson croit que cette saison particulière permettra de forger de nouvelles rivalités durables – certains clubs pourraient s’affronter jusqu’à 17 fois advenant une série éliminatoire nécessitant sept parties –, il refuse toutefois catégoriquement de faire une croix sur celles déjà existantes.

«La réalité est qu'à un moment donné, il y a aussi d'autres grandes rivalités pour nous [avec] Boston, les Rangers, Pittsburgh et Philadelphie. J'ai hâte de jouer à nouveau contre ces équipes aussi.»

«Les partisans adorent ça, cette année, car nous sommes dans une pandémie et que les parties sont passionnantes et les rivalités seront fortes. Mais je pense qu’ils aiment aussi voir les autres équipes.»

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