Publicité
L'article provient de Le Journal de Montréal
Culture

Le bonheur: une satire de la société au petit écran en janvier

Partager
Photo portrait de Sarah-Émilie Nault

Sarah-Émilie Nault

2021-12-16T23:58:27Z
Partager

Si la famille et l’entourage de François Plante (interprété par Michel Charette) n’ont pas l’allure physique des célèbres Bougon, ils partagent leur franc-parler, leurs jugements sans filtre et leur irrévérence. Le bonheur, nouvelle série de François Avard, promet de faire réagir, discuter et rire, souvent jaune.

• À lire aussi: «Le bonheur»: l’auteur François Avard n’épargne personne

Des 10 épisodes de 30 minutes de la série produite par Fabienne Larouche et Michel Trudeau, Le Journal a eu la chance d’en visionner quatre en exclusivité. Bien assez pour savoir que cette nouveauté de TVA réalisée par Alain DesRochers va déranger. Peut-être pas aussi fort que l’avait fait la série Les Bougon, mais déranger tout de même, avec sa quête du bonheur inaccessible comme prétexte pour relever les travers de notre société. 

On peut dire que les premières minutes du premier épisode donnent le ton à la série écrite par François Avard et Daniel Gagnon. On y voit François Laplante, professeur au secondaire, péter un plomb devant ses élèves en saccageant d’un même coup les bureaux et sa carrière. Sa solution ? Partir vivre en campagne avec sa femme et Étienne (Sam-Éloi Girard), son fils de 22 ans « en sabbatique du cégep », pour aller écrire son fameux roman. Évidemment, rien ne se passera comme prévu et sa poursuite du bonheur donnera lieu à une multitude de situations cocasses.

Distribution

On retrouve aussi Mélanie (Sandrine Bisson), la femme de François, qui tentera tant bien que mal de s’acclimater à leur nouvelle vie à la campagne, sa mère Carole (Louise Bombardier) qui ne se cache pas de souhaiter que sa fille trouve un meilleur parti et qui livre souvent des propos racistes, ainsi que son conjoint complotiste Jocelyn (Guillaume Cyr).

Il y a aussi Laurent Paquin en directeur d’école blasé, Daniel (François Chénier !), un enseignant tentant de suivre les nouvelles restrictions du programme d’éducation, et Stéphane, le riche meilleur ami de François (Patrice Dubois).  

De ce visionnement, nous sommes ressortis amusés et certainement pas choqués. Plutôt avec l’espoir que ce bon moment télévisuel puisse ouvrir les yeux à certains sur certaines injustices et aberrations de notre société. Tout en faisant rire. 


► Le bonheur dès le 5 janvier, 21 h 30 à TVA 

Publicité
Publicité