«Une révolution» doit être entreprise chez Postes Canada pour assurer sa survie, dit un ex-syndicaliste

«Une révolution» doit être entreprise chez Postes Canada si la société d’État veut survivre, a indiqué Marc Ranger, ex-directeur québécois du Syndicat canadien de la fonction publique et parapublique.

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Selon un rapport publié vendredi par le commissaire William Kaplan, Postes Canada est confrontée à «une crise existentielle» et doit cesser la livraison quotidienne de colis à domicile pour survivre.

«On se doutait qu’il allait avoir des recommandations qui allaient frapper fort, parce que la situation de Postes Canada, elle est sérieuse. Le gouvernement a dû prêter un milliard de dollars pour l’exercice financier 2025-2026. Ce milliard-là, dans la loi, il doit être remboursé. Donc, la pression, les difficultés financières sont réelles», a affirmé M. Ranger lors d’une entrevue donnée à LCN.

«Il fallait s’attendre à ce que ce rapport-là frappe fort. Mais là, maintenant, je pense que ça laisse poindre une certaine révolution», a-t-il poursuivi.

L’organisation, qui est en pleine négociation avec ses employés, doit absolument se pencher sur ses façons de faire avec le syndicat, selon Marc Ranger. Le rôle de la médiation, qui sera assurée par des représentants du gouvernement fédéral, sera donc essentiel pour la survie du service public.

«Je pense que là, ça prend un leadership autant du gouvernement que du Service fédéral de médiation pour dire: voici, il y a une certaine révolution qui est en train de se préparer, comment on travaille ensemble? Il faudrait absolument qu’il y ait un engagement pour se dire: à court terme, pas de conflit, pour qu’on puisse regarder sérieusement ce qui va se passer, parce que ça ne servira personne», a-t-il souligné.

Voyez l’entrevue complète dans la vidéo ci-dessus.