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L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

Pékin 2022: première médaille canadienne signée Isabelle Weidemann

Isabelle Weidemann
Isabelle Weidemann Photo AFP
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Agence QMI

2022-02-05T11:30:37Z
2022-02-05T18:21:55Z
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Isabelle Weidemann a remporté la première médaille du Canada aux Jeux olympiques de Pékin, samedi, obtenant le bronze à l’épreuve de 3000 mètres au patinage de vitesse longue piste.

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«J’étais vraiment nerveuse, a-t-elle dit après la compétition, ses propos étant repris par le site web du Comité olympique canadien. Mais après avoir terminé ma course, je savais que j’aurais une médaille. J’étais vraiment submergée par les émotions et très fière.»

«C’était vraiment une dure course, mais je suis heureuse de la façon dont ça s’est déroulé», a-t-elle ajouté.

Sur une note personnelle, Weidemann savoure sa première décoration olympique, elle qui avait notamment terminé septième au 3000m et sixième au 5000m à Pyeongchang.

Première avant le passage de la dernière paire de patineuses, la native d’Ottawa était déjà assurée d’une présence sur le podium après avoir complété sa course en 3 min. 58,64 s. Or, la Néerlandaise Irene Schouten s’est ensuite ruée vers l’or, établissant au passage un nouveau record olympique avec un chrono de 3:56,93. L’Italienne Francesca Lollobrigida, médaillée d’argent, a aussi réussi à devancer Weidemann en bouclant les 3000 mètres en 3:58,06.

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Photo AFP
Photo AFP

«Mon entraînement des dernières semaines a montré que la glace ici était plus lente, collante même. Je voulais débuter un peu plus lentement pour m’assurer de pouvoir me battre dans les derniers tours. Je me suis dit que si je “brisais”, je ne pourrais pas regagner ma vitesse. Je voulais rester constante tout le long.»

La médaille de bronze de Weidemann est la quatrième décoration olympique du pays au 3000m chez les femmes, après les médailles de bronze obtenues par Cindy Klassen en 2002 et 2006 puis celle de Kristina Groves, de la même couleur, en 2010.

Les Jeux olympiques de la patineuse de 26 ans sont loin d’être terminés, puisqu’elle doit participer à la poursuite par équipe et au 5000m.

Valérie Maltais au 12e rang

Dans cette même épreuve disputée samedi, la Québécoise Valérie Maltais a bien fait en prenant la 12e position (4:04,27) tandis qu’Ivanie Blondin a conclu au 14e rang (4:06,40).

Ces résultats mettent notamment la table pour l’épreuve de poursuite par équipe qui doit rassembler Weidemann, Maltais et Blondin. La finale de cette course, où le Canada peut espérer remporter l’or, est prévue le mardi 15 février.

Il s’agit d’une première participation aux JO en longue piste pour Maltais, elle qui a précédemment vécu l’expérience olympique en courte piste à trois occasions. L’athlète de LaBaie, au Saguenay–Lac-Saint-Jean, avait obtenu une médaille d’argent, à Sotchi en 2014, à titre de membre de l’équipe de relais féminin.

Kingsbury avec l'argent

Le skieur acrobatique Mikaël Kingsbury, avec l'argent à l'épreuve des bosses, a ensuite ajouté une deuxième médaille pour le Canada à Pékin.

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Courte piste : disqualification en finale du relais mixte  

(Sportcom) L’équipe canadienne de patinage de vitesse courte piste est passée bien près de remporter une médaille de bronze à la première finale olympique de l’histoire au relais mixte, sauf qu’une disqualification l’a exclue du podium, samedi, aux Jeux de Pékin.

Florence Brunelle, Kim Boutin, Steven Dubois et Jordan Pierre-Gilles ont été disqualifiés après que Brunelle ait accroché une adversaire hongroise par l’arrière à la sortie d’un virage avec sept tours à faire. Boutin a rapidement réagi en tendant un bras pour faire la touche de l’échange avec sa coéquipière et demeurer en troisième place.

Les Canadiens ont été les troisièmes à franchir la ligne d’arrivée, sauf qu’ils ont été sortis du podium après l’analyse de la reprise vidéo. Pascal Dion et Courtney Sarault avaient patiné pour les représentants de l’unifolié durant la ronde préliminaire.

La médaille d’or est allée à la Chine devant l’Italie et... la Hongrie.

Kim Boutin
Kim Boutin Photo AFP

Boutin avance au 500 mètres

Aux épreuves individuelles, tous les Québécois ont passé haut la main la ronde des qualifications. Au 500 mètres féminin, Brunelle, Boutin et Alyson Charles ont aisément terminé dans les deux premières de leur vague. Les patineuses seront de retour sur la glace lundi.

AFP
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Pierre-Gilles et Dion ont eux aussi passé la ronde des qualifications avec succès au 1000m, sauf que cela a été un peu plus ardu que leurs coéquipières. Pierre-Gilles a occupé le deuxième rang tout au long de l’épreuve et il a réussi à contenir la montée du Russe Semen Elistratov dans la dernière ligne droite. La photo d’arrivée a été nécessaire pour départager lequel des deux avait franchi la ligne en premier et c’est finalement le Québécois qui s’est imposé par 10 millièmes de seconde.

Quant à Dion, il mené sa course pendant un bon moment. Avec un tour à faire, alors qu’il était au deuxième rang, le Montréalais a eu un accrochage avec un adversaire à l’entrée du dernier virage, mais il a pu conserver son équilibre et terminer deuxième, ce qui lui a assuré son billet pour la prochaine ronde qui aura également lieu lundi.

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