Une première année exceptionnelle pour Alek Manoah
Agence QMI
Après une année complète dans les ligues majeures de baseball, force est d’admettre que l’adaptation du lanceur des Blue Jays de Toronto Alek Manoah s’est faite à merveille.
Le 27 mai 2021, le natif de la Floride faisait ses débuts avec l’équipe qui l’a sélectionné avec le 11e choix au total du repêchage de 2019. L’artilleur de 24 ans avait fait une forte première impression en ne donnant que deux coups sûrs aux puissants Yankees en six manches.
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Vendredi soir, à son 29e départ en carrière, Manoah a participé à une victoire de 4 à 3 contre les Angels de Los Angeles. Il a été une véritable machine à retraits sur des prises. Huit des neuf premiers frappeurs à s’amener face à lui ont mordu la poussière.
Lui-même ne parvient pas tout à fait à décrire pourquoi il s’est si bien acclimaté.
«Parfois, je ne sais même pas. Que ce soit un bon ou un mauvais résultat, je me concentre sur le prochain [match] en essayant d’apprendre du précédent. [Je veux] continuer de devenir meilleur et gagner des matchs de baseball», a expliqué Manoah aux médias après la rencontre de vendredi.
Son bilan après un an est tout bonnement exceptionnel. Il a remporté 14 des 17 décisions dans lesquelles il a été impliqué et il a conservé une moyenne de points mérités de 2,74. Il fait encore mieux en 2022 avec une moyenne de 1,77, la troisième meilleure des majeures.
«J’en ai parlé un peu à ma mère ce matin [vendredi]. Nous avons réfléchi à l’année que nous avons connue. Je suis très reconnaissant, très chanceux, pour tout ce que j’ai été en mesure d’accomplir, et je suis très excité pour la suite», a-t-il mentionné.
Force mentale
Face aux Angels, Manoah a donné deux circuits, à Jared Walsh et Tyler Wade, mais le gérant Charlie Montoyo l’a encensé pour sa grande force mentale. Après avoir mitraillé les frappeurs adverses dans les premières manches, il a conservé son aplomb, bien que les Jays éprouvaient des difficultés.
«Tu ne peux pas enseigner ça. C’est sa façon de jouer. Même s’il a lancé plus de 90 fois, il pourrait revenir. Et il l’a fait. Il nous a donné une chance», a admis Montoyo.
«Quelle belle victoire, a-t-il ajouté. Nous n’avons pas bien joué en défensive au début, mais Manoah a bataillé et il a fait de bons lancers même si nous ne jouions pas bien derrière lui.»
En septième manche, Matt Chapman a créé l’égalité 3 à 3 avec un simple productif. En neuvième, Lourdes Gurriel fils a inscrit le point de la victoire sur un simple. Le releveur Jordan Romano a fermé les livres avec trois retraits sur des prises pour son 15e sauvetage de la saison, clouant notamment sur place le dangereux Shohei Ohtani.