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L'article provient de Le Journal de Québec
Politique

Une plainte déposée contre un candidat libéral

Il a fait de la sollicitation dans une résidence où se trouvait un bureau de scrutin

Deepak Awasti candidat pour le Parti libéral du Québec dans la circonscription de Laurier-Dorion.
Deepak Awasti candidat pour le Parti libéral du Québec dans la circonscription de Laurier-Dorion. COURTOISIE
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Photo portrait de Jérémy Bernier

Jérémy Bernier

2022-10-02T21:57:44Z
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Une plainte a été déposée à l’endroit du candidat libéral dans Laurier-Dorion, Deepak Awasti, pour avoir sollicité des aînés dans une résidence où se trouvait un bureau de scrutin lors du vote par anticipation.

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« En tant que personnes âgées, on vit beaucoup d’anxiété et de vulnérabilité. Il aurait pu profiter de cette situation-là », dénonce Madeleine Héroux, la résidente qui a déposé la plainte.

L’incident remonte au 25 septembre dernier à la résidence Alfredo-Gagliardi, situé sur la rue Berri, à Montréal. L’édifice admissible au vote par correspondance était alors en pleine période de scrutin. 

Or, il est interdit, selon Élections Québec, de distribuer des tracts et de faire de la représentation dans un bâtiment qui accueille un bureau de scrutin entre ses murs durant un suffrage. 

« En toutes circonstances, [le candidat] ne peut pas mousser sa candidature sur les lieux de vote ou tenter d'une quelconque façon d'influencer le vote des électeurs », indique Gabriel Sauvé-Lesiège, porte-parole de l’organisation.

« Pas le droit »

Selon Mme Héroux, le libéral Deepak Awasti aurait frappé à toutes les portes de son étage pour se présenter aux résidents et leur laisser des dépliants.

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« Ça va à l’encontre de la politique, c’est sérieux! Alors je lui ai dit de quitter le bâtiment », explique l’aînée de 76 ans.

Se fiant à son intuition, la dame s’est ensuite rendue à l’étage où se trouvait le bureau de scrutin pour s’assurer que M. Awasti avait bien quitté les lieux. C’est à ce moment qu’elle l’a aperçu, assis devant les portes d’ascenseur, accueillant les aînés qui en sortaient et qui s’apprêtaient à voter. 

« Il faut être équitable avec tous les candidats. Comme il n’y a pas d’agents de sécurité, je l’ai accompagné jusqu’à la sortie en lui indiquant qu’il n’avait pas le droit d’être là », précise Mme Héroux.

D’autres frasques

Mis au courant de la situation, le Parti libéral du Québec (PLQ) a confirmé que son candidat avait été rappelé à l’ordre par le Directeur général des élections du Québec.

« M. Awasti nous a assuré qu’il a pris tous les moyens nécessaires afin que cette situation ne se reproduise plus », a indiqué au Journal Maxime Roy, directeur des communications du PLQ.

Au début du mois de septembre, le candidat libéral a aussi fait parler de lui pour les mauvaises raisons lorsqu’une lettre qu’il a publiée dans le journal montréalais anglophone The Suburban en mai 2021 a refait surface.

Il y contestait notamment la légitimité du Québec de se décrire comme une « nation » dans la Constitution canadienne et d’inscrire le français comme étant « la seule et unique » langue officielle de la province.

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