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L'article provient de TVA Nouvelles

Une pilule expérimentale aurait permis à des patients de perdre 12% de leur poids

Photo Adobe Stock
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Agence QMI

2025-08-07T21:06:18Z
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Une pilule amaigrissante a permis à des patients de perdre 12,4% de leur poids corporel en 72 semaines lors d'une étude de phase avancée.

Les participants à l'essai clinique ayant reçu la dose la plus élevée du médicament nommé orforglipron de l’entreprise pharmaceutique américaine Eli Lilly, soit 36 mg, auraient perdu en moyenne 12,4 % de leur poids corporel, contre seulement 0,9 % pour le groupe témoin, selon ce que rapporte The Guardian.

Ce type de médicament permet de réduire le taux de glycémie, de diminuer l'appétit et de ralentir la digestion, selon l'étude qui a réuni plus de 3000 participants.

L'essai clinique a également montré d'autres bienfaits pour la santé des participants, notamment une amélioration du taux de cholestérol, de la pression artérielle et du risque de maladie cardiaque.

Les résultats de cette étude suggèrent que le médicament pourrait constituer une alternative plus pratique et moins coûteuse aux traitements injectables qui sont actuellement disponibles.

Des résultats encore au stade préliminaire

L'essai n'a pas encore fait l'objet d'une évaluation par les pairs et ses résultats sont donc préliminaires.

Kenneth Custer, président d'Eli Lilly, a déclaré : «Avec l'orforglipron, nous nous efforçons de transformer la prise en charge de l'obésité en introduisant un traitement oral potentiel à prise unique quotidienne qui pourrait favoriser une intervention précoce et une gestion à long terme de la maladie, tout en offrant une alternative pratique aux traitements injectables.»

«Forts de ces données positives, nous prévoyons désormais de soumettre l'orforglipron à l'examen des autorités réglementaires d'ici la fin de l'année et nous sommes prêts à le lancer à l'échelle mondiale afin de répondre à ce besoin urgent en matière de santé publique.»

Le Dr Simon Cork, professeur au département de physiologie de l'université Anglia Ruskin, à Cambridge, au Royaume-Uni, a déclaré que, même si les résultats préliminaires sur l'efficacité constituaient une «avancée positive», ils devaient être interprétés avec prudence.

Il a ajouté: «Il convient de noter qu'il s'agit de résultats préliminaires, non évalués par des pairs, et que nous devrons examiner la méthodologie et les données complètes de l'essai avant de pouvoir entreprendre une analyse plus approfondie.»

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