Une petite usine de production de drogue démantelée à Bromont


Maxime Deland
Plusieurs «centaines de milliers de comprimés» de méthamphétamine ont été saisis au cours des dernières heures, dans une unité d’entreposage de Bromont, qui abritait une véritable petite usine de production de drogue de synthèse.
La délicate opération menée par la Gendarmerie royale du Canada (GRC) était toujours en cours mercredi après-midi, plus de 24 heures après avoir débuté, dans le vaste bâtiment situé sur la route Pierre-Laporte, près du croisement de l’autoroute 10.

Des policiers vêtus de combinaison de protection enchaînaient les allers-retours entre l’unité d’entreposage et deux petites tentes où la drogue saisie était transportée, puis consignée.
Des pompiers de Bromont et de Cowansville veillaient au grain, au cas où les choses tourneraient mal durant le démantèlement.

Les autorités ont confirmé avoir arrêté deux hommes de Bromont et une femme de Venise-en-Québec dans le cadre de l’opération.
Le trio a été rencontré par les enquêteurs au cours de la journée de mardi, avant d’être libéré sans accusation en soirée.
«L’enquête se poursuit et des accusations pourraient être portées éventuellement contre ces personnes», a indiqué la caporale Martina Pillarova, porte-parole de la GRC.

Les policiers ont affirmé avoir saisi «plusieurs centaines de milliers de comprimés» de drogue – vraisemblablement de la méthamphétamine –, mais le bilan final de la drogue et de l’équipement confisqués n’a pas encore été divulgué.
Au total, une vingtaine de policiers de la GRC participaient au démantèlement, qui a évidemment attiré les regards de nombreux automobilistes circulant sur la route Pierre-Laporte, une voie de circulation passablement achalandée à Bromont.

Les forces de l’ordre ont tenu à se faire rassurantes quant aux potentiels dangers liés à l’opération en cours. «L’intervention ne pose aucun danger pour la population», a indiqué la caporale Pillarova.
Le démantèlement du laboratoire clandestin de production de drogue devrait se poursuivre «durant quelques jours», ont fait savoir les autorités.