Publicité
L'article provient de Le Journal de Montréal
Justice et faits divers

Une orthophoniste scolaire coincée avec de la pornographie juvénile

Elle a aussi avoué avoir eu des conversations à propos d’agressions d’enfants

Partager
Photo portrait de Camille Payant

Camille Payant

2025-02-25T16:30:00Z
Partager

Une ancienne orthophoniste scolaire a avoué avoir eu en sa possession des centaines de fichiers de pornographie juvénile, en plus d’avoir participé à des conversations à propos d’agressions d’enfants.

Alexandra Racek, 29 ans, a récemment plaidé coupable à une accusation de possession de pornographie juvénile au palais de justice de Montréal.

L’enquête avait débuté à Vancouver lors de l’arrestation d’un individu pour pornographie juvénile. Les policiers avaient découvert que ce dernier communiquait avec plusieurs usagers, dont un à Montréal.

Ils ont pu remonter jusqu’à Alexandra Racek, qui occupait alors un poste d’orthophoniste pour le Centre de services scolaire de Montréal. La jeune femme a perdu son emploi lors de son arrestation et n’est plus membre de son ordre professionnel.

Selon son profil LinkedIn, elle aurait travaillé principalement auprès d’enfants autistes, sourds ou aveugles.

Plusieurs formes

Lors de leur perquisition au domicile de l’accusée, les policiers du SPVM ont retrouvé de la pornographie juvénile sous plusieurs formes.

Publicité

Ils ont découvert 250 images mettant en scène des enfants et des abus sexuels importants, sous forme de photos ou de hentai, un type de bande dessinée japonaise pornographique.

Une trentaine de vidéos d’agressions sexuelles de très jeunes fillettes se trouvait également parmi son matériel informatique.

Alexandra Racek était aussi active sur des forums en ligne. Ses conversations avec d’autres utilisateurs «comportaient toujours un intérêt sexuel envers les enfants», a souligné le procureur de la Couronne Jérôme Laflamme.

L’avocat de la poursuite a précisé que ces écrits, dont certains mentionnaient même des bébés naissants ou des animaux, constituent de la production de pornographie juvénile.

Cette accusation, tout comme celle de distribution de pornographie juvénile, a toutefois été abandonnée dans le cadre du plaidoyer de culpabilité.

Depuis son arrestation en octobre 2020, l’ancienne orthophoniste fréquente les Sexoliques anonymes. Elle occupe un emploi où elle n’est pas en contact avec des enfants.

Des rapports présentenciel et sexologique devraient être confectionnés dans les prochaines semaines afin d’en connaître plus sur la situation de Racek. Elle sera de retour en cour en mai prochain pour la suite des procédures.

Vous avez un scoop à nous transmettre?

Vous avez des informations à nous communiquer à propos de cette histoire?

Écrivez-nous à l'adresse ou appelez-nous directement au 1 800-63SCOOP.

Publicité
Publicité