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L'article provient de Le Journal de Montréal
Opinions

Voici pourquoi c'est PKP qui achète les Alouettes

Les Alouettes font leur entrée sur le terrain lors du match du 6 avril 2022 contre les Tiger-Cats de Hamilton.
Les Alouettes font leur entrée sur le terrain lors du match du 6 avril 2022 contre les Tiger-Cats de Hamilton. Photo d’archives, Agence QMI
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Photo portrait de Marc de Foy

Marc de Foy

2023-03-10T05:00:00Z
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J’assistais au match du Canadien au Centre Bell lorsque j’ai appris que les Alouettes étaient bel et bien vendus. 

Surprenant ? Pas du tout !

Je vous gage un p’tit deux dollars que Pierre Karl Péladeau en sera le propriétaire.

Deux clubs dans la LHJMQ

Québecor a déjà des propriétés sportives, en l’occurrence les Remparts de Québec et l’Armada de Blainville-Boisbriand, deux concessions de la Ligue de hockey junior majeur du Québec.

Mais dans ce cas-ci, M. Péladeau aurait fait l’acquisition des Alouettes à titre personnel.

En décembre dernier, j’avais eu avec lui une conversation, qui, je dois l’avouer, m’avait étonné.

Sans être un fan fini et un connaisseur de sports, l’homme a un faible pour les organisations sportives de Montréal et du Québec.

Dans sa jeunesse, il lui arrivait d’assister à des matchs des Alouettes.

C’était à l’époque où l’équipe appartenait à Sam Berger et était dirigée de main de maître sur le terrain par le brillant Marv Levy.

M. Péladeau m’avait raconté qu’il se rappelait des performances clés de Sonny Wade dans des matchs importants.

Pour la ville et les partisans

En me disant qu’il serait peut-être intéressé à se porter acquéreur des Alouettes, je lui avais rétorqué que la concession était déficitaire financièrement, année après année.

Je lui avais souligné que les Alouettes ne possédaient que pour toutes propriétés une raison sociale et l’équipement des joueurs.

Tout le reste est loué, les bureaux administratifs au centre-ville, ceux des opérations football et le terrain d’entraînement, et enfin, le stade Percival-Molson de l’Université McGill où l’équipe dispute ses matchs locaux.

Mais ça ne l’avait aucunement désarçonné. Il avait indiqué qu’il aimait le visage francophone de l’équipe au niveau des opérations football. La présence de plusieurs joueurs issue du Réseau du sport étudiant du Québec constituait un beau fleuron pour le football québécois, avait-il aussi souligné.

Il voulait faire quelque chose pour Montréal et les partisans des Alouettes. M. Péladeau, tout comme son défunt père, appuie depuis toujours le talent de chez nous, que ce soit dans les arts, la musique ou les sports.

Dans cette optique, l’achat des Alouettes était une occasion qu’il ne pouvait laisser passer.

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