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L'article provient de TVA Sports
Sports

Une nouvelle plateforme pour gérer les plaintes chez Hockey Québec

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Agence QMI

2024-01-23T18:47:27Z
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Dans l’objectif d’assurer un meilleur traitement des plaintes, Hockey Québec a créé à l’intention des parents de joueurs une nouvelle plateforme qui permettra de mieux classifier les demandes reçues.

D’ailleurs, celle-ci est disponible sur le site de la fédération provinciale depuis lundi et offre aux utilisateurs deux options : un bouton vert pour signaler des abus sexuels, du harcèlement, de la violence ou de la négligence, ainsi qu’une icône orange qui consiste plutôt à prévenir l’organisation de problèmes reliés aux opérations. Il peut s’agir ici de violations du code d’éthique, d’un règlement ou d’une procédure menée par les autorités du hockey mineur dans une région ou une association. Les comportements répréhensibles d’entraîneurs et de parents sont également compris dans cette seconde catégorie. 

Effectivement, comme l’a indiqué TVA Nouvelles, l’Officier des plaintes – créé dans le milieu sportif en 2021 à l’initiative de la ministre responsable du Sport, du Loisir et du Plein air, Isabelle Charest – a reçu environ 1000 signalements depuis ce temps. Or, la moitié d’entre eux concernait davantage des enjeux de type opérationnel telle la contestation d’une décision ou d’une sélection. 

«Avec l'élaboration de cette plateforme innovante, notre fédération vise à simplifier et à faciliter la communication entre les différentes organisations et l'ensemble de nos membres. Nous sommes persuadés que cela contribuera à maintenir un environnement sécuritaire et juste, dans lequel on peut avoir confiance, et ce, pour tous les niveaux et à tous les paliers du hockey amateur fédéré», a déclaré par voie de communiqué Jocelyn Thibault, directeur général de Hockey Québec. 

Éviter les plaintes non fondées 

Toutefois, la création de l’outil en ligne et plus spécifiquement du bouton orange ne signifie pas que le public doit émettre à tout coup une plainte pour un cas qu’il juge problématique.   

«En fait, c’est pour les instructeurs et les parents, mais on invite les gens à réfléchir 24 heures avant de déposer la plainte. Est-ce nécessaire? Si c’est une mauvaise décision de l’arbitre, nous ne voulons pas recevoir cette plainte. Ici, c’est vraiment l’opérationnel, quelque chose de tangible sur des règlements ou des temps de jeu, a réagi Nicolas Pelletier, directeur des opérations de Hockey Québec pour la région Chaudière-Appalaches. L’objectif principal, ce n’est pas un exutoire, mais seulement [d’obtenir] les plaintes importantes.» 

La plateforme sera rendue disponible sur les sites des diverses associations de hockey mineur prochainement. Le but à plus long terme sera de transposer celle-ci dans les autres disciplines sportives au Québec. 

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