Une nouvelle escale pour les becs sucrés à l’Île d’Orléans


Diane Tremblay
Bonne nouvelle pour les becs sucrés de passage à l’Île d’Orléans puisque La Fudgerie poursuit son expansion avec l’ouverture d’une boutique où elle déménage également son centre de production.
Bien implantée au Trait-Carré, à Charlesbourg, depuis 2002, l’entreprise a fait l’acquisition de l’ancien resto pub L’O2 L’Île, sur la route Prévost, à Saint-Pierre-de-l’Île d’Orléans. En plus de la boutique, La Fudgerie y produira également ses délicieuses recettes. L’inauguration officielle a eu lieu mercredi.
«On manquait d'espace pour faire toute la fabrication. On ne pouvait plus avancer. On stagnait parce que nos locaux étaient trop petits. On cherchait un bâtiment depuis plusieurs années. Quand on a trouvé ça, on était content, car on va avoir de la place», a partagé Mireille Martin qui est propriétaire, avec son conjoint, Jacques Thivierge.

Même si la décision de déménager leur centre de production à l’île d’Orléans en a pris quelques-uns par surprise au début, Mme Martin soutient qu’il s’agit d’un choix mûrement réfléchi.
«C’est notre jardin où on peut améliorer la recherche et le développement et en faire plus pour travailler avec les produits locaux et établir de beaux partenariats avec les producteurs de l’île», a souligné Mme Martin.
«Quand on a eu l’opportunité d’acheter la bâtisse, on s’est dit qu’on ne pouvait pas être mieux positionné que ça.»
Selon Destination Québec cité, l’Île d’Orléans reçoit plus de 700 000 visiteurs annuellement, tous types et provenances confondus. Avec cette ouverture, La Fudgerie compte maintenant quatre places d’affaires: Île d’Orléans, Charlesbourg, quartier Petit-Champlain, et Grand Marché.

«Nous n’avions plus de place à Charlesbourg. Si on restait comme ça, nous ne pouvions pas avancer plus. Après 23 ans en affaires, ç’a été une grosse décision.»
Et dire que, pour Mme Martin, l’ouverture de la première Fudgerie représentait un projet de retraite, après une carrière chez Bell Canada. M. Thivierge, quant à lui, était chef cuisinier pour des institutions quand ils ont décidé d’unir leurs forces.
«Juste pour le fudge, on doit avoir au moins 120 recettes de créées à ce jour», dit-elle.
L’entreprise, qui a innové en mettant en marché des saucissons de fudge, propose toujours une quarantaine de variétés à la fois.
Une antenne pour les producteurs
La boutique de Charlesbourg, qui se démarque tant par ses aménagements extérieurs que son décor intérieur, reste bien entendu toujours en activité. Elle deviendra une antenne satellite pour les produits de La Fudgerie, mais aussi pour les producteurs de l’Île d’Orléans qui se spécialisent dans d’autres types de produits.

«On reste dans le sucré, par exemple, comme avec des confitures de fraises de l’île, mais si jamais il y a des producteurs qui veulent s’afficher, nous aurons de la place à Charlesbourg pour les accueillir puisque nous avons transformé l’espace qui était avant réservé pour la cuisine.», a expliqué M. Thivierge.
«Au niveau de l’investissement, on touche le million de dollars et ce n’est pas terminé encore. Il y a un demi-million de plus qui s’ajoutera dans la deuxième phase du projet de l’Île», a-t-il indiqué.
En plus de ses boutiques, l’entreprise vend également ses produits via un réseau de distribution établi avec ses partenaires.