Une nouvelle éclosion de rougeole au Québec inquiète

C’est l’heure de notre premier rendez-vous santé de 2025 avec Diane Lamarre.

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Le gouvernement du Québec continue de suivre de près l’éclosion en cours de la rougeole. Une liste des lieux visités par une ou plusieurs personnes atteintes de cette maladie hautement contagieuse est régulièrement mise à jour. Actuellement, les régions de Laval, Montréal, Laurentides et Montérégie sont particulièrement touchées.

La rougeole, qui se transmet de manière très rapide, peut contaminer entre 75 et 90 personnes dans un groupe de 100, si une personne infectée est présente. La période d’incubation, soit le délai entre l'exposition au virus et l’apparition des symptômes, est d’environ 11 à 12 jours. La santé publique alerte immédiatement les populations dès qu’un cas est confirmé.

Les symptômes 

Ils commencent souvent par des signes ressemblant à un rhume ou à la grippe, suivis d’éruptions cutanées, et parfois de rougeurs oculaires. La période de contagiosité s’étend de 4 jours avant l’apparition des éruptions à 4 jours après leur début. Les complications possibles comprennent des otites, de la diarrhée, des pneumonies, des convulsions, ainsi que des atteintes à la vue ou à l’audition, et des dommages neurologiques.

Bien que la vaccination contre la rougeole soit généralement efficace (à 12 et 18 mois), il est possible d'attraper la maladie même après avoir été vacciné, bien que les symptômes soient généralement moins graves. Cependant, les nourrissons de moins de 12 mois restent vulnérables, n’étant protégés que par l’immunité transmise par la mère.

D’autres virus circulent activement en cette période hivernale

L’influenza, le Covid-19 et le VRS connaissent une recrudescence. De nombreux Québécois souffrent de symptômes de rhume, et pour se soigner, plusieurs options sont disponibles. Les solutions salines, comme les produits Sinus Rinse ou HydraSense, sont particulièrement recommandées pour le nettoyage en profondeur des sinus. Les décongestionnants, bien qu’efficaces, doivent être utilisés avec précaution, car ils peuvent interférer avec d’autres pathologies. Quant aux sirops contre la toux, leur efficacité est désormais remise en question, en particulier chez les jeunes enfants.

Enfin, l’acétaminophène reste un traitement de choix pour soulager les symptômes, mais il est important de respecter les doses recommandées, notamment la posologie de 15 mg/kg. Il est aussi possible de combiner l’acétaminophène avec l’ibuprofène, en veillant à espacer suffisamment les prises.

La vigilance est de mise alors que l’hiver progresse et que plusieurs virus continuent de circuler.

Retrouvez le passage de Diane Lamarre dans la capsule ci-dessus

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