Publicité
L'article provient de TVA Sports
Sports

Une moustache, de la stabilité et l’influence de Peter Laviolette: trois ingrédients des succès d’Alexis Lafrenière

Partager
Photo portrait de Jean-François Chaumont

Jean-François Chaumont

2024-01-06T18:21:10Z
Partager

Alexis Lafrenière a écrit son nom sur la feuille de pointage dans six de ses huit derniers matchs, récoltant sept points (deux buts, cinq passes). À sa quatrième saison dans la LNH, Lafrenière a gagné en confiance et il s’élève maintenant au rang des joueurs clés chez les Rangers.

Le premier de classe du repêchage de 2020 n’a pas décrit sa recette gagnante pour expliquer sa progression. Mais si on lit entre les lignes, il y a quelques éléments qui ressortent. 

Sur le plan des superstitions, il y a une moustache rousse qu’il porte fièrement depuis le mois de novembre. Vincent Trocheck, son joueur de centre, a aussi le look moustachu. 

Sur le plan hockey, il y a aussi des raisons plus valables, avec l’arrivée d’un nouvel entraîneur en chef, Peter Laviolette, et une plus grande stabilité à l’aile droite de Trocheck et d’Artemi Panarin. 

«C’est le fun de jouer avec les mêmes gars tout le temps, a reconnu Lafrenière à sa sortie d’un entraînement matinal sur la glace du Centre Bell. Tu peux créer une chimie avec eux. Ils sont des joueurs spéciaux. Panarin joue comme peu de gars dans la LNH. De pouvoir jouer avec lui sur une longue période, ça te permet de le comprendre mieux et de savoir ce qu’il attend de ses compagnons de trio.»

Publicité

Un changement profitable

À ses trois premières saisons à New York, Lafrenière a joué une saison sous les ordres de David Quinn et les deux suivantes pour Gerard Gallant. Sans dire qu’il était malheureux sous les régimes précédents, il avait le sourire dans le visage en parlant de Laviolette. 

«J’aime comment il dirige l’équipe, a-t-il répliqué. Le système est vraiment bon. Il donne confiance aux joueurs. C’est un entraîneur proche de ses joueurs et c’est cool pour nous. Il a amené une bonne dynamique à l’équipe. C’est une des raisons pour lesquelles on est une des bonnes équipes dans la ligue.»

«Il m’a appelé cet été, je pense qu’il a appelé tous les gars, pour se présenter. Au camp, on a eu quelques conversations. Il m’a vraiment aidé. Ça va bien jusqu’ici. Il m’aide à 100%. Il rend tout le monde confiant. Tu vois que c’est un bon coach avec de l’expérience.»

Une meilleure chaise

Avant le match au Centre Bell, Lafrenière avait déjà amassé 23 points (10 buts, 13 passes) en 37 matchs. Il a aussi bien fait la transition entre l’aile gauche et l’aile droite afin d’obtenir une place permanente au sein de l’un des deux premiers trios offensifs de l’équipe. 

Pour recycler l’expression de Martin St-Louis, Lafrenière profite maintenant d’une meilleure chaise cette saison avec les Rangers. 

Getty Images via AFP
Getty Images via AFP

«Je ne pense pas qu’il joue de manière vraiment différente de l’an dernier, ça a surtout à voir avec l’occasion qui lui est offerte, a dit Trocheck. Il obtient de meilleures occasions de se faire valoir cette année que l’an dernier. J’ai toujours beaucoup aimé sa façon de jouer, même l’an dernier. J’ai toujours voulu jouer avec lui, je demandais souvent d’être jumelé à lui. J’aime surtout son niveau de compétition. Il possède évidemment beaucoup de talent, c’est pourquoi il a été repêché au premier rang au total, mais il se démène sur la glace. C’est une combinaison qui est plutôt rare, un joueur avec autant de talent et de détermination.»

«Il est un joueur important pour nous, a renchéri Laviolette. Son trio est constant. Il génère plusieurs chances et de l’offensive. Il a développé une belle complicité avec Panarin. Au départ, il jouait avec Chytil, maintenant, c’est Trocheck.»

Laviolette est revenu brièvement sur sa conversation estivale avec son jeune ailier de 22 ans. 

«Je lui ai dit de venir au camp et d’être prêt. Je voulais qu’il arrive dans une bonne condition physique. Il a fait ça. Il a travaillé fort lors du camp. Il y a eu une période d’adaptation pour lui en se retrouvant à l’aile droite. Mais ce n’était pas long. Il a trouvé son rythme et une chimie avec ses compagnons de trio. Très positif pour lui. Pour moi, je voulais partir avec une feuille blanche pour tous mes joueurs, pas juste lui. Le passé n’a plus d’importance, nous regardons vers le futur.» 

Publicité
Publicité