Une montée inquiétante des faux consultants en immigration

Des individus sans qualifications appropriées se font passer pour des professionnels de l’immigration, vendant illégalement leurs services à des clients souvent vulnérables. Faux avocats, usurpateurs d’identité, pages trompeuses sur les réseaux sociaux : le phénomène prend de l’ampleur, au point de devenir un enjeu préoccupant pour les instances de régulation.

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Au Québec comme ailleurs au pays, rien n’oblige une personne à passer par un intermédiaire pour présenter une demande d’immigration. Mais dès qu’un service est facturé, la loi est claire : seules certaines professions peuvent intervenir. 

Il s’agit notamment des avocats membres du Barreau du Québec, des notaires de la Chambre des notaires du Québec, ou des consultants reconnus par le Collège des consultants en immigration et en citoyenneté (CCIC).

Le problème? 

De nombreuses personnes se font passer pour ces professionnels, parfois même en usurpant l’identité de vrais consultants. Plusieurs opèrent depuis l’étranger, échappant ainsi aux régulations canadiennes, ce qui complique leur repérage.

Et pourtant, les preuves de cette fraude généralisée s’accumulent. Rien que l’an dernier, le CCIC a fait fermer plus de 5000 sites Web et comptes de médias sociaux liés à des personnes non autorisées qui offraient illégalement des services d’immigration.

Les organismes de réglementation rappellent qu’avant de s’engager avec un représentant, il est essentiel de vérifier son statut professionnel auprès des instances officielles. Un simple clic sur un faux site peut coûter cher : non seulement en argent, mais aussi en espoirs déçus.

Revoyez l'entrevue avec Marina Vespoli Snyder dans la capsule ci-dessus

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