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L'article provient de TVA Nouvelles

Une menace de grève plane sur le transport scolaire à Québec

JEAN-FRANCOIS DESGAGNES/JOURNAL
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Daphnée Dion-Viens | Journal de Québec

2022-11-04T20:03:20Z
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Après des bris de services causés par la pénurie, voilà qu’une menace de grève plane sur une partie du transport scolaire à Québec. Près d’une centaine de chauffeurs ont voté pour un débrayage, si bien qu’environ 2700 élèves pourraient être privés d’autobus jaunes au cours des prochains mois. 

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Les conducteurs d’Autobus Tremblay-Paradis et d’Autobus BR, qui sont affiliés à la Confédération des syndicats nationaux (CSN), ont voté jeudi soir pour un mandat de grève de 14 jours, soit le maximum autorisé dans ce secteur, à exercer «au moment opportun».  

Ces chauffeurs transportent chaque jour des élèves provenant des centres de services scolaires des Découvreurs, de la Capitale, de Central Quebec et des Navigateurs, sur la Rive-Sud. 

Les négociations s’amorcent à peine, si bien que le recours à la grève pourrait se faire davantage au début 2023, indique la déléguée syndicale Hélène Thibault. 

«On s’en va pas en grève demain matin. On voulait avoir un mandat de grève fort, parce qu’on est dans un contexte économique où il n’y a rien qui fonctionne si on n’a pas de mandat de grève. Ça devient pour nous un outil supplémentaire pour convaincre les patrons. Mais on va l’exercer si on a besoin de le faire», affirme celle qui conduit des autobus scolaires depuis plus de 30 ans. 

Les chauffeurs réclament notamment des augmentations salariales et davantage d’heures de travail. Leur rémunération est présentement d’environ 22$/heure mais pour un horaire qui comprend en moyenne 21 heures par semaine, indique Mme Thibault. 

Chez Autobus Tremblay-Paradis, on s’est contenté d’indiquer vendredi que ce vote de grève semblait «prématuré», puisque les négociations n’ont pas encore vraiment commencé. 

Ce nouveau chambardement potentiel du transport scolaire survient alors que plusieurs parents ont dû se passer d’autobus jaunes depuis la rentrée. À la mi-septembre, environ 500 élèves du centre de services scolaire des Premières-Seigneuries n’avaient pas de transport scolaire en raison de la pénurie de chauffeurs d’autobus. 

Récemment, des absences en lien avec la COVID-19 ou des départs ont aussi privé des élèves d’autobus jaunes à Lac-Beauport. 

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