Publicité
L'article provient de TVA Nouvelles

«Mes journées sont occupées»: le quotidien chargé de Mélanie Joly, entre diplomatie internationale et campagne dans Ahuntsic-Cartierville

Partager
Photo portrait de Marie-Laurence Delainey

Marie-Laurence Delainey

2025-03-31T22:00:00Z
Partager

Entre des appels avec des élus américains en pleine guerre tarifaire et la préparation en vue d’une réunion de l’OTAN, Mélanie Joly doit aussi trouver le temps de faire campagne dans sa circonscription montréalaise d’Ahuntsic-Cartierville. 

«[Mes journées] sont occupées», lance avec le sourire Mme Joly, que l’Agence QMI a accompagnée durant sa journée de travail lundi.

Après une entrevue à Salut Bonjour et un balado avec le média Urbania, la candidate dans Ahuntsic-Cartierville a aussi rencontré en après-midi des acteurs du milieu communautaire et entrepreneurial de sa circonscription dans le cadre de la campagne.

PHOTOS : Marie-Laurence Delainey
PHOTOS : Marie-Laurence Delainey

PHOTOS : Marie-Laurence Delainey
PHOTOS : Marie-Laurence Delainey

Durant ce temps, le téléphone de celle qui communique constamment avec des élus américains n’a pas dérougi.

«Je suis en contact avec Lindsey Graham, des républicains très influents. Jim Risch aussi, un sénateur très influent auprès de Trump. Et en même temps je parle aux démocrates. Je parle à tout le monde, c’est ça mon boulot», dit-elle.

PHOTOS : Marie-Laurence Delainey
PHOTOS : Marie-Laurence Delainey

Campagne sur pause

La candidate libérale va d’ailleurs mettre sa campagne sur pause pour se rendre à Bruxelles en milieu de semaine, afin de rencontrer ses homologues des pays membres de l’OTAN et surtout son vis-à-vis américain, Marco Rubio.

Publicité

«Ça va être la première réunion du secrétaire d’État Marco Rubio à l’OTAN. Donc on va voir comment les États-Unis vont se positionner dans l’OTAN et comment le reste des pays membres vont se positionner. Ce qui est le plus important, c’est de maintenir l’OTAN unie [...] C’est très important d’avoir une voix forte», soutient-elle.

La ministre des Affaires étrangères souhaite également en profiter pour consolider et créer des liens avec d’autres marchés dans le contexte tarifaire.

«On est là pour se rapprocher des Européens. C’est important que je quitte la campagne électorale pour avoir des conversations avec mes homologues européens qui, eux, pour la première fois, font face à la guerre tarifaire de Donald Trump.»

Même si elle n’en est pas à sa première crise comme ministre avec plusieurs conflits à l’étranger, elle admet que la période actuelle est particulière.

«Le changement de cap de la superpuissance mondiale, ça a un impact sur tous les pays et dans le monde. Mais ça a un impact encore plus grand pour nous parce que les États-Unis ont toujours été notre partenaire, notre allié. [...] Quand ils décident de nous attaquer d’un point de vue commercial, tout change, la façon dont on protège nos jobs, dont on dirige notre économie, tout ça est en jeu.»

Carney, le meilleur pour représenter le pays

Malgré les difficultés de son chef avec la langue française, et sa position face à la loi 96, Mark Carney est le meilleur pour représenter le pays dans ce contexte, selon elle.

«Justin Trudeau était un Québécois, Mark Carney ne l’est pas, il ne prétend pas l’être. Je pense que ce qui est important pour les Québécois, c’est qui va être notre allié au sein du Canada [...] Qui va être capable de défendre nos emplois, notre portefeuille par rapport à la menace de Trump. C’est ce que j’entends sur le terrain. [...] Les gens me disent: nous, on est inquiets de Trump», conclut-elle.

Publicité
Publicité