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L'article provient de TVA Nouvelles
Voyages

Une grande voyageuse de 24 ans trouve que les Québécois ne «pétillent» pas et ne vivent pas assez leurs passions

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Photo portrait de Yannick Beaudoin

Yannick Beaudoin

2025-08-01T20:21:47Z
2025-08-02T12:52:56Z
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À 24 ans, Jade Driscoll vit à fond sa passion du voyage: la jeune Québécoise a visité pas moins de 25 pays au cours des cinq dernières années.

Celle qui partage sur ses réseaux sociaux les clichés de ses voyages est venue témoigner de son mode de vie quasi nomade en entrevue à l’émission d’Isabelle Perron, sur les ondes de QUB radio et télé, diffusée simultanément au 99,5 FM Montréal.

C’est le décès de son ancien chum qui a poussé Jade Driscoll à partir à l’aventure.

«Ça m’a tellement éveillée sur la vie, comment c’était court, témoigne-t-elle. Ça m’a remise en question avec mon deuil. Je me suis dit: si je décède, moi, demain, est-ce que je suis heureuse en ce moment? Est-ce que je fais ce qui me passionne dans la vie? Puis la réponse était non».

La jeune femme a donc mis fin à ses études en soins infirmiers, puis a commencé à travailler dans un concessionnaire automobile strictement pour financer son premier voyage.

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Elle a ainsi pris le chemin de Banff et est demeurée finalement huit mois en Colombie-Britannique.

«Quand je suis revenue, je me suis dit que c’était incroyable. Je me suis fait une mission, puis là, j’ai commencé à partir. J’ai fait le Costa Rica, le Pérou, Miami, Hawaï...», raconte Jade Driscoll, qui vient de lancer son entreprise Peak experience.

La jeune Québécoise affirme rester en moyenne un à deux mois par destination.

«Je revenais au Québec, je faisais un peu d’argent puis je repartais», explique-t-elle.

Travailler pour voyager

La grande voyageuse profite d’un revenu d’appoint en tant qu’adjointe virtuelle, un emploi qui lui permet de faire quelques sous même à l’autre bout du monde.

Pour le reste, le coût de la vie est moins élevé qu’au Québec dans de nombreux pays, et Jade Driscoll a appris à gérer son budget, mais aussi à vivre à crédit, puis revenir au Québec pour rembourser ses dettes et renflouer les coffres afin de mieux repartir.

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Elle se tourne souvent vers des emplois dans la restauration pour faire de l’argent rapidement et financer son prochain voyage.

«Un mois pour rembourser, un mois pour repartir avec de l’argent, puis je repartais», explique Jade.

«C’est sûr que le côté financier, c’est stressant [...] Je pense que ça a pris du temps à gérer mon anxiété par rapport à cela. Lors d’un de mes premiers voyages, à Hawaï, je suis revenue, puis je n’avais plus d’argent. Il a fallu que j’appelle ma mère pour qu’elle me vire de l’argent pour que je me paye un vol pour revenir», ajoute-t-elle.

Aujourd’hui, elle affirme vivre beaucoup plus sereinement avec le fait d’accumuler des dettes de plusieurs milliers de dollars pendant qu’elle voyage.

«L’argent, ça revient. Puis quand on vit de passion, puis qu’on a un but, on va y arriver», martèle la jeune femme de 24 ans.

Les Québécois ne sont pas «pétillants»

Voyager autant a fait réaliser à Jade Driscoll ce qui lui plaisait moins du Québec.

«Je ne trouve pas que les gens pétillent. Je ne me tiens pas souvent avec toutes les bonnes personnes, mais je trouve que les gens au Québec, des fois, ils s’apitoient un peu sur leur sort. Je trouve que les gens ne vivent pas assez de passions», soutient-elle.

Celle-ci déplore que beaucoup de personnes se définissent par leur emploi plutôt que par leurs occupations, leurs loisirs et leurs passions.

Pour voir l’entrevue complète, visionnez la vidéo ci-haut.

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