Une grande première pour le tennis Rouge et Or


Stéphane Cadorette
Pour la toute première fois de la jeune histoire du programme de tennis Rouge et Or, les dames viennent d’être sacrées championnes canadiennes.
Le programme a vu le jour officiellement lors de la saison 2018-19, après quatre saisons lors desquelles il ne portait pas l’appellation de Rouge et Or.
L’équipe a décroché ce premier titre national de brillante façon en triomphant en finale des Pandas de l’Université de l’Alberta, qui ont remporté les cinq dernières éditions du championnat.
« On avait perdu en finale contre elles l’an passé et on l’avait encore sur le cœur. On savait qu’on avait une bonne équipe parce qu’on a remporté nos matchs assez aisément sur la scène provinciale, mais à l’échelle nationale, des programmes comme l’Alberta et Toronto ont aussi connu des saisons remarquables. C’est une grande fierté », a souligné l’entraîneur, Jacques Bordeleau.
En finale, le Rouge et Or l’a emporté 4-3 quand Maya Thabet s’est imposée au septième et dernier duel. Marie-Laurence Denis, Minnie Kim et Janic Durocher avaient aussi remporté leurs matchs.
« On mise maintenant sur plusieurs joueuses qui ont eu l’expérience du sport-études et qui ont joué sur la scène provinciale et nationale. Le centre de tennis va ouvrir ses portes en juin 2026, donc le timing de notre championnat est parfait. C’est important que nos jeunes regardent du côté canadien pour poursuivre leur carrière universitaire », a affirmé Bordeleau.
La dernière conquête d’une université québécoise au championnat canadien féminin avait été celle des Carabins, en 2018.