«C'est le Jour de la marmotte»: une grande lassitude dans les bars


Jean-François Racine
Pendant la pandémie, certains bars se sont adaptés en offrant une formule « resto », ce qui leur permet d’être ouverts alors que d’autres sont mécontents d’attendre jusqu’au 28 février.
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« La nourriture, c’est un accompagnement qui est devenu une nécessité. On n’avait pas le choix. C’est le Jour de la marmotte. Après deux ans, je ne sais plus quoi dire », avoue Mathieu Castilloux, propriétaire du Jos Dion, à Québec, l’une des plus vieilles tavernes en Amérique du Nord.
La capacité toujours réduite ne leur permet toutefois pas de faire un événement d’envergure dimanche.
De leur côté, l’Union des tenanciers de bars du Québec ainsi que la Corporation des propriétaires de bars, brasseries et tavernes du Québec sont déçues de ne pas pouvoir ouvrir pour le Super Bowl même s’ils se disent soulagés d’avoir une date précise.