Une formule renouvelée pour le Grand Défi Pierre Lavoie

Le 1000 KM Pure Industriel du Grand Défi Pierre Lavoie (GDPL) approche à grands pas et le cofondateur de l’organisation croit que les nombreux cyclistes se plairont durant un événement misant sur une formule très différente de la précédente. 

Soucieux de réduire son empreinte environnementale, le GDPL a donc envoyé sur la voie d’évitement les véhicules qui avaient l’habitude de circuler en compagnie des participants à travers diverses régions du Québec.

Ainsi, de vendredi à dimanche, les cyclistes auront plutôt l’occasion de se retrouver à l’intérieur d’un village situé sur le campus de l’Université Laval, à partir duquel ils se dirigeront vers les routes de la Capitale-Nationale et des environs. Donc, le Village Avril servira de base d’opérations à titre de départ et d’arrivée de la douzaine de parcours prévue.

Car en 2024, il n’est plus question de transporter des équipes dans des VR polluants. En mettant en vedette une région en particulier – cette année, Québec et Chaudière-Appalaches sont à l’avant-scène – non seulement le GDPL favorisera l’environnement, mais il continuera de transmettre son message de sensibilisation sur l’importance de l’activité physique comme mode de vie.

«Se renouveler, ce n’est pas évident, car nous avions une formule gagnante et c’était notre meilleure année. [En 2023] on a eu 223 équipes et amassé 3,2 millions $, qui ont été redonnés dans 300 écoles primaires. Et notre concept, c’était les VR se déplaçant à travers le Québec. On partait de ma région pour finir au Stade olympique en visitant différentes régions chaque année. Il fallait changer ce modèle, tout en s’assurant du retour de nos participants», a affirmé M. Lavoie à l’émission «Le Québec matin» de LCN, mardi.

Beaucoup de gens

Justement, l’objectif ici a été atteint. Les cyclistes ayant pris part à La Boucle l’an passé reviendront en fin de semaine, tandis qu’on affiche complet en ce qui a trait aux inscriptions du 1000 KM. Conséquemment, 6000 personnes pédaleront à vélo samedi afin de suivre un trajet panoramique de 135 km qui s’entamera sur le pont de Québec en matinée.

«On fera le même parcours, les cyclistes vivront le même phénomène qu’ils adorent. Il y aura des étapes de nuit [...] et ils auront peu d’arrêts, a expliqué M. Lavoie à propos du calendrier de la fin de semaine. Ça revient au début, quand on roulait trois jours continus. Mais l’avantage ici, c’est qu’on a créé un village assez exceptionnel, dans lequel nous aurons des commodités que nous n’avions pas auparavant.»

Malgré les changements significatifs apportés par le GDPL, tous sauront se sentir à l’aise dans un univers inclusif où ils pourront socialiser entre eux.

«J’ai vécu dans beaucoup de villages, lors de l’Ironman d’Hawaii et de différentes courses sur la scène internationale. C’est une expérience. Les cyclistes en vivront une sur la route et une autre dans le village, ce qu’on n’avait pas. On devait se déplacer et ce n’était pas très bon pour l’environnement. Nous sommes heureux, car on a trouvé une formule unique. [...] Les gens verront le village et comprendront qu’on peut faire les choses autrement : être à la fois santé durable et environnement durable», a spécifié M. Lavoie.

-Le peloton traversera de nombreuses municipalités, dont Neuville, Cap-Tourmente, Pont-Rouge, Lévis, Lac-Beauport et Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier, ainsi que des secteurs comme ceux de l’île d’Orléans, de la vallée de la Jacques-Cartier et de la rivière Chaudière. Chaque étape sera fermée à la circulation.