Une ex-employée d’un CIUSSS produisait de fausses preuves vaccinales
TVA Nouvelles
Une ex-employée du CIUSSS de la Capitale-Nationale a profité de son poste dans un site de vaccination contre la COVID-19 pour produire de fausses preuves vaccinales.
Après une enquête menée par l’UPAC, Carolane Fournier a été accusée d’abus de confiance, de production de faux documents et d’utilisation frauduleuse d’un ordinateur, indique un communiqué du Commissaire à la lutte contre la corruption.
Entre le 8 et le 17 septembre 2021, la femme a fait «de fausses alimentations dans le Registre de vaccination du Québec pour elle-même et pour d'autres personnes», peut-on lire dans le communiqué.
Grâce à ces fausses entrées, ces personnes ont pu obtenir un faux profil vaccinal, ce qui leur a permis d’obtenir les fameux codes QR utilisés comme preuve vaccinale au Québec.
«...Produire de faux documents c’est commettre une fraude envers le gouvernement, donc c’est une infraction criminelle, c’est tout à fait illégal et les gens doivent savoir que c’est un acte qui est répréhensible», explique le porte-parole de l’UPAC, Mathieu Galarneau.
Dans une déclaration écrite, le CIUSSS de la Capitale-Nationale affirme que l'accusée n'est plus à son emploi : «Dans le cas présent, dès que nous avons découvert les faits, l'employée impliquée a immédiatement été relevée de ses fonctions pour fin d'enquête. L'employée a été congédiée à la fin septembre 2021».