Une escouade piège les criminels dans «Mr Big»

Manuel Lacroix et son équipe sont spécialistes des opérations complexes, conçues pour tromper les criminels et leur soutirer des aveux. Ces policiers tentent de faire avouer un jeune homme qui aurait tué deux personnes. S’ils échouent, ce pourrait être la fin de leur unité spéciale. Ana Ortiz, qui en est à son premier jour dans l’équipe, n’a pas droit à l’erreur.

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Écrite par Marie-Hélène Lafortune et André Gulluni, la captivante série policière MR BIG met en scène une unité spéciale de la GRC qui ne lésine pas sur les moyens pour mettre en place des mises en scène risquées afin d’obtenir les aveux d’un criminel dont la culpabilité ne fait aucun doute.

«L’équipe compte cinq membres. Leur rôle est de gagner la confiance de gens qui ont commis des crimes graves, mais que les policiers n’ont pas pu arrêter par manque de preuves. Par des mises en scène très complexes, impliquant souvent des faux crimes, les spécialistes doivent faire avouer les vrais crimes», lance l’autrice.

Le premier jour

La série commence par l’arrivée dans l’unité d’Ana Ortiz qui, lorsqu’elle était jeune, jouait dans une série pour enfants. La comédienne a par la suite suivi sa formation de policière et vient de compléter une formation d’agent double. Son envie d’être sur le terrain et de relever des défis a incité Ana, qui travaillait jusqu’alors aux crimes financiers, à intégrer l’équipe de Manuel Lacroix, le responsable de l’unité.

À travers elle, on découvre les membres de l’équipe, leur lieu de travail, leurs méthodes et la préparation des opérations complexes auxquelles ils prennent part et qui peuvent s’échelonner sur des semaines, voire des mois.

«Ana a voulu être policière, comme son père. C’est une bonne recrue pour l’équipe, car sa carrière de comédienne l’a préparée à jouer des rôles. Rapidement, elle prendra Jeff comme modèle. C’est un agent d’expérience, qu’on laisse libre d’agir même s’il a tendance à dépasser les limites. Ana aura moins de latitude. Son nouveau travail implique qu’elle entre dans une existence clandestine, et ça aura un impact sur sa vie amoureuse», révèle Marie-Hélène Lafortune.

Ana fait connaissance avec les deux autres membres de l’équipe: Joëlle, surnommée Boum Boum, spécialiste des explosifs et des effets spéciaux, et Francis, qui s’occupe du volet psychologique des opérations et joue, dans presque chaque scénario, le gars qui se fait tirer dessus.

Invasion de domicile

Jeff s’est lié d’amitié avec Jonathan, un jeune homme soupçonné d’avoir assassiné deux personnes lors d’une invasion de domicile. Comme on pourra le voir dans la série, chaque opération comprend plusieurs étapes. La première est d’entrer en contact avec le criminel, et la deuxième, de gagner sa confiance. 

Jeff passe ses journées avec Jonathan depuis trois semaines et commence à bien le connaître. Il sent que le moment de le faire parler approche, mais qu’il n’est pas encore tout à fait prêt. Les opérations à la Mr Big sont longues et coûtent très cher. Rachel, la patronne de Manuel, vient le lui rappeler. La pression est forte sur l’unité: si elle n’obtient pas de résultats dans un avenir très rapproché, sa survie même est compromise.

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Manuel craint de ne pas obtenir les aveux tant désirés, mais a pleine confiance en son équipe. Le plan se déroule d’ailleurs comme prévu jusqu’à la phase finale. Or Jonathan, qui semblait prêt à rencontrer le boss de Jeff — qu’il croit être membre d’une organisation criminelle — s’enferme dans la salle de bains et ne veut plus en sortir. 

Ce revirement de situation n’était pas prévu dans les scénarios possibles. L’unité doit improviser, malgré tous les risques que cela implique.