Une épicerie à rabais qui défie l’entendement
Agence QMI
Une épicerie à rabais propose des prix sans communes mesures avec ceux des grandes chaînes, faisant ainsi économiser de grandes sommes à ses clients.
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Implantée à Saint-Jean-sur-Richelieu, l'épicerie Les Escomptes St-Jean propose des surplus d’inventaires et des produits s’approchant de leur date de péremption à des prix défiant toute concurrence.
Ainsi, il est possible d’y retrouver des fromages à 1 $ ou des pains tranchés à 2 $.
«[Les compagnies d’alimentation] ont toujours des surplus, tout le temps, peu importe la compagnie, que ce soit dans le pain, dans le réfrigéré, dans le congelé, dans la charcuterie», a expliqué le propriétaire du commerce, Yves Dubé, au micro de l’émission «À vos affaires» au moment d’expliquer son concept d’affaires.
«Oui, dans le magasin, il y a des produits qui sont près des dates de péremption, ce pour quoi ils ne sont pas chers. Oui, il y a des produits qui sont périmés, mais ce sont des cannages, des trucs comme ça. Il n’y a pas de produits frais périmés», a-t-il poursuivi.
Cette offre alternative aux grandes surfaces semble de plus en plus séduire la clientèle, qui a grimpé de 20 % depuis décembre dernier.
Il n’empêche, l’inflation dans le milieu alimentaire rattrape même les produits au rabais. «C’est effarant. Je vais vous dire. Le pain, on a eu une augmentation de 20 %. Je l’ai absorbé. [...] Mais il y a des limites à ce que je peux absorber», a donné en exemple le propriétaire.
Ce dernier est préoccupé par la hausse effrénée des prix des aliments. «C’est très très inquiétant [...] Un couple avec deux ou trois enfants, je me gratte la tête pour eux autres, je me demande comment ils vont faire pour arriver.»
«On n’a pas de stéréotype comme client. On a du monde qui sont très très en moyen, d’autres moins, d’autres de la classe moyenne. C’est la même clientèle qu’à l’épicerie. On est ouvert à tout le monde», a-t-il ajouté.
Pour l’instant, les Escomptes St-Jean ne compte qu’un seul emplacement employant une quarantaine de personnes, mais il n’est pas exclu que le concept se répande un jour. «Le manque de personnel, c’est ce qui nous freine à l’heure actuelle», a cependant déploré Yves Dubé.