Une entreprise de Louiseville songe à couper ses commandites à la Ville en raison des positions pro-Trump du maire
Canadel songe fortement à retirer son financement de 150 000$ pour la construction d’un boulodrome

Mathieu Boulay
Échaudée par les propos partisans de son maire à l’endroit de Donald Trump, une compagnie de Louiseville considère fortement de retirer son financement de 150 000$ qui était attribué à la construction d’un centre intérieur de pétanque.
Canadel, une importante manufacture de meubles en Mauricie, n’a pas encore pris une décision .
«Pour le moment, c’est seulement une rumeur, mentionne André Giguère, le président et directeur général de Canadel, en entrevue avec Le Journal. En tant que citoyen corporatif, d’appuyer une personne qui endosse celui qui méprise les Canadiens, qui nous menace et qui ne suit aucune loi, ça n’a pas vraiment de sens.»
«C’est officiel qu’on regarde si on continue d’appuyer ce projet qui s’étire en longueur. Il nous a été présenté en 2022», poursuit-il.

Pour sa part, le maire de Louiseville, Yvon Deshaies, n’a jamais caché son admiration pour Donald Trump. Il a réaffirmé son appui dans différents médias, dont TVA Nouvelles, dans les derniers jours.
Cependant, il est bien conscient qu’il devra réparer les pots cassés avec les dirigeants de l’entreprise qui emploie près de 600 personnes.
«J’ai travaillé chez Canadel pendant dix ans et ce sont des gens formidables, a souligné M. Deshaies à Qub radio lundi. La famille Deveault, qui est propriétaire de Canadel, nous aide beaucoup et je ne peux pas rien dire.
«Je vais laisser passer un peu de temps avant d’aller les rencontrer. Je ne sais pas si je vais aller m’excuser. Par contre, je n’ai pas dit que j’étais heureux de voir les tarifs de 25% de Trump et je ne le dirai jamais», a enchaîné le maire.
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