Une éducatrice filmée en train de frapper six enfants 134 fois en trois mois dans une garderie

Agence QMI
Une éducatrice en garderie du Texas a été arrêtée après que des caméras de surveillance ont révélé qu’elle frappait constamment les enfants, rapportent plusieurs médias américains.
Catherine Guziejka, 44 ans, est accusée d’avoir agressé physiquement six enfants de 2 ans plus d’une centaine de fois en trois mois à la garderie Punkin’ Doodles, à Lindale, plus de 300 km au nord de Houston.
Les gestes violents commis par l’éducatrice ont été repérés pour la première fois en octobre lorsqu’un employé qui regardait des vidéos de surveillance de la garderie a vu des images de la femme de 44 ans en train d’asséner un coup de pied dans le bas du dos d’un garçon de 2 ans.
Secoué par ce qu’il venait de visionner, le travailleur a averti le père de l’enfant, qui a aussitôt contacté les autorités.
Des enquêteurs ont ensuite mis la main sur les images de surveillance de la garderie qui leur ont permis de découvrir qu’il ne s’agissait pas d’un incident isolé. En effet, ceux-ci ont vu l’éducatrice multiplier les gestes violents envers les enfants.
En plus de donner des coups de pied aux bambins, celle-ci a été filmée à plusieurs reprises en train de leur piler sur les pieds, les tirer sèchement du lit lorsqu’ils faisaient une sieste et les traîner par les bras jusqu’à la table à langer.
À de nombreuses occasions, la gardienne aurait aussi forcé les enfants à fixer le mur alors qu’elle tenait leur tête agressivement pendant qu’elle changeait leur couche.
Employée du Punkin’ Doodles Day Care depuis septembre 2023, Catherine Guziejka aurait frappé des enfants à 134 reprises entre les mois de juillet et d’octobre 2024, selon les policiers.
Celle-ci fait face à six chefs d’accusation pour avoir blessé un enfant. D’autres accusations pourraient s’ajouter selon les progrès réalisés durant l’enquête.
La garderie a pour sa part été vendue à un nouveau propriétaire, qui doit la rouvrir sous un nouveau nom au cours des prochaines semaines.