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Une docteure atteinte d’un cancer obtient l’accès à un médicament coûteux après une entrevue à QUB

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Photo portrait de Samuel Roberge

Samuel Roberge

2025-05-05T23:01:12Z
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Une médecin de famille atteinte d’un cancer du cerveau a finalement réussi à obtenir un médicament coûteux qui pourrait prolonger sa vie, après avoir plaidé sa cause dans une entrevue à QUB à la fin du mois d’avril. 

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«Ça a été tellement des mois d'acharnement que j'avais du mal à y croire», a admis la Dre Maud Rebeyrol dans une deuxième entrevue au micro de Sophie Durocher, à QUB radio et télé, diffusée simultanément au 99,5 FM Montréal, lundi.

«J'ai frappé à toutes les portes. Puis, une des dernières portes à laquelle j'avais frappé, avec vous, c'était au cabinet directement du ministre Dubé», a-t-elle ajouté.

La Dre Rebeyrol est revenue sur les raisons de sa première invitation le 23 avril dernier, expliquant que ses assurances ne couvraient pas ce nouveau médicament en raison de son coût élevé. Le petit pot de pilules s’élève à 30 000 $ par mois, et la patiente doit le prendre chaque jour jusqu’à la fin de sa vie.

«C'était juste impossible de le payer de ma poche», a souligné la médecin de famille.

• Sur le même sujet, écoutez cet épisode balado tiré de l'émission de Sophie Durocher, diffusée sur les plateformes QUB et simultanément sur le 99.5 FM Montréal :

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C’est pourquoi la Dre Rebeyrol avait besoin de l’intervention de ses assurances ou de la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ). Cependant, la RAMQ ne couvre pas ce traitement pour les patients atteints d'astrocytome, la maladie dont souffre la Dre Rebeyrol, lorsqu’elle est classée en grade 4.

Toutefois, l'évolution de la maladie rendait la patiente admissible à ce traitement.

«On m'a diagnostiqué, non pas une récidive, mais une progression de la tumeur qui était potentiellement de grade 2, donc un grade un peu plus lent. Le médicament pouvait être bénéfique pour ça», a précisé la Dre Rebeyrol en entrevue. «Personne ne voulait me l'octroyer parce que je restais avec, dans mon dossier, le grade 4 d'inscrit.»

Après son passage à QUB, son dossier a néanmoins été réévalué, et la décision a été révisée.

Dès lors, en plus du casque avec des électrodes qu'elle doit porter, la Dre Rebeyrol peut désormais recourir à ce médicament.

«C'est beaucoup moins intrusif, invasif et toxique que de la chimiothérapie», a-t-elle expliqué. «Puis, moi, je continue à travailler. Donc, je voulais continuer à pouvoir rester fonctionnelle et continuer d'aider mes patients sans être alitée.»

Visionnez l’entrevue intégrale de la Dre Maud Rebeyrol dans la vidéo ci-dessus.

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