Une des entreprises de Huot se place sous la protection de la loi sur les arrangements avec les créanciers

L’une des entreprises du Groupe Huot, en difficultés financières depuis plusieurs semaines, se place sur la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers et entend reprendre ses chantiers industriels.  

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Le Groupe Huot a annoncé lundi soir la signature d’un protocole d’entente avec ses créanciers, ce qui permettra d’assurer la continuité des opérations du centre de distribution Transrapide, situé sur la rive-sud de Québec. 

« Depuis quelques mois, la direction du Groupe Huot travaille avec ses conseillers et certains de ses créanciers afin de trouver des solutions aux problèmes financiers vécus par certaines entreprises du Groupe, dont Transrapide », peut-on lire dans un communiqué. 

Transrapide sera placé sous la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers. Les chantiers devraient être repris et les opérations industrielles devraient se poursuivent, assure la compagnie. 

« Ainsi, tout le monde conservera son emploi, les chantiers en cours pourront reprendre et les clients continueront d’obtenir un excellent service », poursuit la missive, qui précise que « les affaires courantes continuent et aucune interruption de service ou fermeture, même temporaire, n’est prévue ». 

Situé à Lévis, le centre de distribution Transrapide devait se doter d’ici la fin de l’été 2023 d’une douzaine de bâtiments, construits en différentes phases, servant d’entrepôts pour divers locataires commerciaux et industriels. 

Le Groupe Huot a refusé de commenter davantage le dossier. 

Rappelons que notre Bureau d’enquête révélait la semaine dernière qu’une entreprise de Lévis qui réclamait plus de 7 M$ au Groupe Huot s’était adressée aux tribunaux pour que soit retiré à Transrapide le contrôle de certains immeubles.

La compagnie Finar Bâtiments d’acier avait déposé une procédure d’urgence au palais de justice de Québec pour contraindre Transrapide à céder le contrôle de certains de ses entrepôts à un syndic en insolvabilité. Ce dossier devait revenir devant le tribunal, cette semaine.  

Notons que cette annonce n’a toutefois aucun impact sur la portion du parc immobilier locatif du Groupe Huot, dont les chantiers ont été mis à l’arrêt à la mi-février. Un groupe d’investisseurs travaillent toujours sur un plan de sauvetage qui pourrait permettre de relancer les chantiers et de payer les créanciers.

À la mi avril, le Groupe Huot avait pour plus de 900 M$ en prêts actifs sur ses immeubles. Pas moins de 334 hypothèques légales totalisant 108,5 M$ avaient été inscrites sur des immeubles du Groupe Huot et de ses filiales, selon les données de la firme Terram Technologies.