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L'article provient de Le Journal de Montréal
Monde

Une centaine de civils évacués du site Azovstal à Marioupol

Confinées depuis des semaines dans des souterrains, une centaine de personnes ont été sauvées

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AFP

2022-05-01T12:49:47Z
2022-05-02T03:00:03Z
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De premiers civils ont enfin pu quitter dimanche le complexe sidérurgique d’Azovstal, devenu tristement célèbre comme l’un des seuls endroits où des Ukrainiens pouvaient survivre dans la ville détruite de Marioupol.

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C’est dans les corridors souterrains de plusieurs kilomètres de l’usine que des centaines de civils et combattants ukrainiens se cachaient.

Une image satellite prise samedi mais rendue publique dimanche de la dévastation à Marioupol.
Une image satellite prise samedi mais rendue publique dimanche de la dévastation à Marioupol. Photo AFP

« L’évacuation de civils depuis Azovstal a commencé. Un premier groupe d’environ 100 personnes se dirige vers le territoire contrôlé [par l’Ukraine]. [Aujourd’hui] on va les accueillir à Zaporijjia », une ville située à l’ouest de Marioupol, a écrit sur Twitter le président ukrainien, Volodymyr Zelensky.  

L’ONU a confirmé que cette opération, commencée samedi et menée en coordination entre l’Ukraine, la Russie et la Croix-Rouge internationale, se poursuivait.  

Le ministère de la Défense russe a quant à lui affirmé que « 80 civils détenus par des nationalistes ukrainiens » avaient été secourus du territoire de l’usine d’Azovstal et évacués vers le village de Bezimennoïé dans la République populaire de Donetsk. 

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Des images satellites prises vendredi dernier ont montré que presque tous les bâtiments de l’immense complexe sidérurgique avaient été détruits par les bombardements.

Les militaires ukrainiens et les civils devaient se terrer dans les nombreuses galeries souterraines datant de l’époque soviétique. 

Le président Zelensky a alerté dimanche sur le fait que les Russes « ont constitué des renforts dans la région de Kharkiv, essayant d’augmenter la pression dans le Donbass ».

Durs combats

Un haut responsable militaire ukrainien a souligné « la situation difficile » dans l’est du pays, « où l’ennemi a concentré l’essentiel de ses efforts et ses troupes les plus préparées au combat ». 

Des soldats ukrainiens qui combattent depuis deux mois à l’est ont trouvé refuge samedi dans un édifice abandonné près de Kramatorsk.
Des soldats ukrainiens qui combattent depuis deux mois à l’est ont trouvé refuge samedi dans un édifice abandonné près de Kramatorsk. Photo AFP

Les quartiers nord-est de Kharkiv, deuxième ville du pays avec près de 1,5 million d’habitants avant la guerre, sont quotidiennement frappés par des roquettes russes, causant la mort de civils.  

Dans les régions de Kharkiv et de Donetsk, huit civils ont été tués dimanche dans des bombardements, dont quatre dans la seule ville de Lyman, proche du front et sous la menace directe de l’avancée russe, ont annoncé les gouverneurs régionaux.  

Les Britanniques soupçonnent l’oligarque russe Evgueni Prigojine d’être lié à l’usine de trolls. Il est également considéré être le financier du groupe paramilitaire Wagner et aurait eu un rôle dans l’ingérence des élections américaines de 2016.
Les Britanniques soupçonnent l’oligarque russe Evgueni Prigojine d’être lié à l’usine de trolls. Il est également considéré être le financier du groupe paramilitaire Wagner et aurait eu un rôle dans l’ingérence des élections américaines de 2016. Photo courtoisie

« Trolls » 

Le gouvernement britannique a révélé dimanche que la Russie utilise une « usine de trolls » pour relayer sa propagande concernant la guerre en Ukraine. 

C’est dans une usine désaffectée de Saint-Pétersbourg que des individus perturbateurs ciblent sur les réseaux sociaux des dirigeants occidentaux comme le premier ministre britannique Boris Johnson et relaient de la désinformation concernant la guerre en Ukraine, selon une étude commandée par le gouvernement britannique. 

Avec Marie-Pier Roy

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