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L'article provient de TVA Nouvelles
Monde

Une Canadienne coincée au Mexique avec la maladie mangeuse de chair

Photo stock.adobe.com
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Agence QMI

2023-01-04T22:20:00Z
2023-01-04T22:21:50Z
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Une femme d'Edmonton qui a développé la maladie mangeuse de chair au Mexique se retrouve bloquée à Puerto Vallarta car il n'y a pas un seul lit d'hôpital pour l’accueillir dans sa ville d’origine. 

Pendant ses vacances à Puerto Vallarta, sur la côte pacifique du Mexique, une Canadienne d’Edmonton a reçu un diagnostic de la maladie mangeuse de chair et a subi plusieurs interventions chirurgicales.

Sa famille dit que lorsqu’un avion était en attente pour la ramener à Edmonton, il n’y avait pas un seul lit d’hôpital disponible dans la ville pour la prendre, a rapporté «Global News» mercredi.

Le deuxième jour de son voyage, Maia Stock, 25 ans, a commencé à ressentir des douleurs à la jambe.

Aux urgences de Puerto Vallarta, les médecins ont découvert qu’elle souffrait de fasciite nécrosante, une maladie mangeuse de chair qui la mettait en danger de perdre sa jambe ou même de mourir.

Les médecins de Puerto Vallarta ont opéré Maia trois fois, enlevant les bactéries de sa jambe sous forme de bulles de gaz qui rongeaient sa chair. Ils se sont dépêchés de l’éloigner de son os, pour s’assurer que sa jambe n’ait pas besoin d’être amputée.

Les médecins au Canada auraient voulu ramener Maia par avion à Edmonton pour poursuivre son traitement, mais même si elle était en tête de liste des priorités, elle n’avait nulle part où aller.

Les services de santé de l’Alberta (AHS) ont confirmé qu’ils travaillaient sur un transfert hors du pays, mais un rapatriement immédiat n’était pas disponible «en raison de la capacité».

Maia a été hospitalisée au Mexique pendant deux semaines en attendant d’être ramenée à Edmonton. Elle a d’abord été transférée hors de l’unité de soins intensifs dans une chambre individuelle puis a finalement pu sortir mercredi.

Maia pourrait peut-être rentrer au pays par avion commercial vendredi, si les médecins donnent le feu vert.

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