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L'article provient de Le Journal de Québec
Justice et faits divers

Alerte Amber levée près de Québec: la fillette enlevée retrouvée saine et sauve

Une alerte AMBER d’une trentaine de minutes a permis de résoudre rapidement un kidnapping

L’enfant a été retrouvée saine et sauve dans le secteur de Beauport, à Québec.
L’enfant a été retrouvée saine et sauve dans le secteur de Beauport, à Québec. Photo Agence QMI, Marcel Tremblay
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Photo portrait de Jean-François Racine

Jean-François Racine

2022-12-15T20:54:22Z
2022-12-16T04:03:39Z
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Des moyens de communication efficaces et concertés ont probablement contribué à retrouver rapidement une fillette de six ans lors de l’une des plus courtes alertes AMBER de l’histoire du Québec. 

Vers 14 h 20, une fillette a été enlevée à Château-Richer par un homme de 39 ans, disait le message initial clair et sans ambiguïté.

Un véhicule de marque Honda de couleur noire était également dans la mire de l’ensemble des patrouilleurs de la région de Québec. Dans une telle situation, chaque minute compte.

L’alerte AMBER déclenchée à 15 h 28 a ensuite été levée à 15 h 59. « Grâce notamment à des informations du public », a notamment précisé Hélène St-Pierre, porte-parole de la Sûreté du Québec.

Aussi rapidement que la page était apparue en ligne, toutes les informations sur l’individu ont été supprimées sur internet par la police afin de ne pas identifier l’enfant.

Des agents auraient mis les quatre pneus à plat pour éviter que l’homme prenne la fuite.
Des agents auraient mis les quatre pneus à plat pour éviter que l’homme prenne la fuite. Photo Agence QMI, Marcel Tremblay

D’abord le véhicule

Au cours de ce bref intervalle, les autorités auraient réussi à géolocaliser l’homme dans un commerce du secteur de Beauport.

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Sur les lieux, les policiers ont aperçu le véhicule du suspect sans trop de délai.

Selon une source, les agents auraient mis les quatre pneus à plat pour éviter qu’il ne puisse repartir, avant de fracasser la vitre du conducteur pour fouiller l’intérieur de l’habitacle.

Une vitre a été fracassée pour fouiller l’intérieur du véhicule.
Une vitre a été fracassée pour fouiller l’intérieur du véhicule. Photo Agence QMI, Marcel Tremblay

« Ils avaient le pouvoir pour agir », a confié cette même source.

Il faut savoir que le Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) ne possède pas de tapis à clous, un outil qui n’est jamais utilisé non plus en zone urbaine.

Sur l’avenue Joseph-Casavant, près de la rue Clemenceau et de l’autoroute Félix-Leclerc, Le Journal a pu constater l’état des pneus avant son remorquage. 

Accès bloqués

Pendant ce temps, dans le magasin Walmart bondé, de nombreux autres policiers ont bloqué les accès le temps de mettre la main au collet de l’individu qui se trouvait effectivement à l’intérieur.

L’enfant a été retrouvée saine et sauve.

L’automobile a par la suite été remorquée.
L’automobile a par la suite été remorquée. Photo Agence QMI, Marcel Tremblay

« Plus personne ne pouvait rentrer ou sortir », a expliqué une mère de famille encore secouée qui n’a pas voulu être identifiée.

Que faisait le suspect à cet endroit s’il s’agit d’un enlèvement ? Son interrogatoire devrait fournir des réponses aux questions en suspens. L’homme n’a pas d’antécédent judiciaire.

Jusqu’à 18 h, quelques témoins ont fait une déposition concernant les événements.

Une trentaine de minutes plus tard, il ne restait plus qu’un seul véhicule du SPVQ et un travailleur qui balayait les derniers débris de la vitre de la voiture fracassée.

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Implantée Depuis 2003

L’implantation de l’alerte AMBER (Alerte médiatique but enfant recherché) au Québec a été réalisée conjointement par plusieurs corps de police en 2003.

L’alerte AMBER la plus connue demeure celle des petites Norah et Romy Carpentier, qui avaient tenu le Québec en haleine en juillet 2020.

Les deux fillettes avaient été retrouvées sans vie le 11 juillet et la chasse à l’homme pour retrouver leur père avait duré 10 jours.

Trois critères pour déclencher une Alerte AMBER

Il faut de façon simultanée et sans exception, les trois critères suivants :

  • Des motifs raisonnables de croire qu’un enfant (une personne de moins de 18 ans) a été victime d’un enlèvement.
  • Les circonstances indiquent que l’enfant risque de subir des lésions corporelles graves ou qu’il est en danger de mort.
  • Suffisamment de renseignements sur l’un ou plusieurs des éléments suivant : l’enfant, le suspect et le moyen de transport utilisé. Ces détails permettent de croire que la diffusion immédiate de l’alerte aidera à retrouver l’enfant.
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