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L'article provient de TVA Sports
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Un vétéran du hockey féminin se réjouit de la venue du Rouge et Or

PHOTO STÉPHANE CADORETTE
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Photo portrait de Richard Boutin

Richard Boutin

2025-05-23T20:41:42Z
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Qu’il soumette sa candidature ou non pour le poste d’entraîneur-chef du Rouge et Or, Pascal Dufresne est très heureux des derniers développements, lui qui est depuis plusieurs années un ardent défenseur du retour du hockey féminin à l’Université Laval.

«C’est une superbe nouvelle et toute la région de Québec sortira gagnante, a mentionné l’entraîneur-chef des Titans de Limoilou. Nos filles partaient pour les États-Unis, l’Ontario et Montréal et ne revenaient pas. La région perdait du capital humain et il était difficile de trouver des entraîneuses. À mes yeux, c’est le plus beau cadeau du Rouge et Or.»

«Il y a eu de nombreuses rumeurs au cours des dernières années, mais les départs d’Ottawa et Carleton ont placé une pression plus forte pour avoir une cinquième équipe, d’ajouter Dufresne. Cela a joué beaucoup dans la balance.»

Dufresne estime que la venue du Rouge et Or répond à un besoin important. «Nos filles à Limoilou disaient qu’elles resteraient à Québec s’il y avait une équipe à Laval, a-t-il indiqué. Les supervedettes vont continuer d’aller dans la NCAA, mais les filles qui ont opté pour Montréal, Concordia et McGill dans le passé seraient demeurées à Québec.»

Bassin de joueuses restreint

Dufresne émet encore des bémols sur le bassin de joueuses qui ne se compare pas du tout à celui de l’Ontario, mais il croit que la situation va s’améliorer dans les prochaines années.

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«Le membership demeure toujours le même combat et il n’y a que six équipes collégiales Division 1 pour fournir cinq clubs universitaires, mais les succès de la LPHF et la venue du Rouge et Or vont créer un engouement et le bassin va augmenter dans les prochaines années.»

Une équipe compétitive rapidement

Est-ce possible pour le Rouge et Or de se bâtir une équipe compétitive rapidement? «Ce que Bishop’s a accompli en remportant le titre national à seulement sa quatrième saison est un bon indicateur, a-t-il mentionné. Il n’y a pas de doute qu’elles seront compétitives d’ici trois à cinq ans. Des étudiantes à Laval pourraient aussi revenir au jeu.»

«On a quelques filles qui se sont engagées à Ottawa et j’ai hâte de voir si elles vont changer leur décision avec ce qui vient de se produire, d’ajouter Dufresne. Plusieurs de nos finissantes de 2026 sont actuellement en discussion avec les équipes universitaires. Ça va jouer du coude dans les prochains jours.»

Gardienne de l’équipe canadienne qui a remporté l’or au championnat mondial des moins de 18 ans, Marilou Grenier s’est engagée avec la formation de Minnesota-Duluth alors que la défenseure Rosalie Breton a opté pour Quinnipiac.

«La venue de Caroline Ouellette et de Julie Chu avec les Stingers de Concordia a stoppé l’exode vers les États-Unis, a précisé Dufresne, mais on sent une nouvelle vague actuellement. De nouveaux programmes (St.Cloud et Union) s’intéressent maintenant aux joueuses du Québec et non plus principalement St.Lawrence et Clarkson.»

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