Les policiers de la SQ en première ligne

Antoine Lacroix
De nombreux policiers du Groupe tactique d’intervention de la Sûreté du Québec (SQ) sont en première ligne à Ottawa depuis vendredi pour libérer les rues entourant le parlement, occupées depuis trois semaines par des manifestants.
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Ceux-ci ont été demandés en renfort par la police de la capitale fédérale, tout comme une douzaine d’autres corps de police au pays.
Bien que la SQ ne soit pas responsable des opérations puisqu’elles relèvent de la police d’Ottawa, sa présence est bien importante pour le déroulement des opérations, elle qui en a vu d’autres par le passé en termes de manifestations.
Dans l’ADN de la SQ
« Le contrôle de foule, ça a toujours été dans la génétique de la Sûreté du Québec. [...] Leurs mesures d’urgence, ce sont toujours des pros », a souligné Paul Laurier, ex-enquêteur à la SQ, ajoutant que les policiers ont dû être assermentés en Ontario pour l’occasion, afin de pouvoir agir sur le terrain.
Et selon ce qu’a pu constater Le Journal, les agents de la SQ déployés à Ottawa sont bien sollicités, prenant part à toutes les interventions de dispersion des manifestants, en relais avec leurs autres collègues policiers.
Ils sont aussi particulièrement bien équipés pour ce type de mission, alors que leur équipement est pratiquement neuf.
À l’occasion du sommet du G7 en 2018, à Charlevoix, les policiers de la SQ avaient pu étrenner leur nouvel uniforme de protection.
L’événement d’envergure avait aussi mené les policiers à recevoir des formations pour réviser leurs tactiques.
Pendant ce temps, la facture des contribuables pour payer l’opération visant à mettre fin au siège continue de s’allonger et est désormais estimée à plus de 2 M$ par jour, a indiqué le chef par intérim de la police d’Ottawa, Steve Bell.