Convoité en Russie, Louis Domingue pense à ses options

Malgré les bosses sur sa route, le gardien Louis Domingue veut toujours prouver qu’il est du calibre de la Ligue nationale de hockey (LNH), même s’il commence à être convoité en Russie. 

Contacté par l’Agence QMI, le Québécois a démenti une information disant qu’il avait signé un contrat pour la prochaine saison avec le SKA de Saint-Pétersbourg. Il n’a jamais reçu d’offre, bien que de l’intérêt provenant de la KHL soit parvenu à ses oreilles.

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Le vétéran de 33 ans deviendra joueur autonome cet été et il étudie ses options. À son avis, un poste de troisième gardien d’un club de la LNH pourrait être ouvert. C’est évidemment une décision familiale qu’il aura ensuite à prendre.

Bien établi à Hartford, où il a passé les trois dernières saisons avec le club-école des Rangers de New York, Domingue n’a pas connu l’année escomptée. Il a montré un dossier de 7-20-1, un taux d’efficacité de ,896 et une moyenne de buts accordés de 3,32 en 2024-2025.

Dans la LNH, il n’a pas obtenu «les minutes qu’il voulait», ne disputant que six parties au cours des cinq dernières années. Derrière Igor Shesterkin et Jonathan Quick dans la Grosse Pomme, il a dû ronger son frein.

«Les Rangers ont besoin d’un numéro 3, mais ç’a mal adonné au niveau des opportunités», a reconnu le père de famille.

Le poste de numéro 3 peut parfois être ingrat et donner l’impression d’être entre deux chaises, mais Domingue s’accrochera tant qu’il le pourra. Il est l’un des quatre gardiens québécois, avec Samuel Montembeault, Marc-André Fleury et Devon Levi, à avoir signé une victoire dans la Ligue nationale cette saison.

«J’ai remporté mes deux départs avec les Rangers. [...] Je prouve chaque fois que je suis envoyé dans la mêlée que j’ai ma place», a-t-il rappelé.