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L'article provient de Le Journal de Montréal
Affaires

Un syndicat réclame un délai supplémentaire de 18 mois pour la Fonderie Horne

Photo Glencore
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Agence QMI

2025-12-18T08:24:58Z
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Le gouvernement de François Legault doit mettre fin au suspense qui entoure l’avenir de la filière du cuivre au Québec, estime le Syndicat des Métallos. 

Au centre d’enjeux environnementaux, la filière qui inquiète les Métallos comprend la Fonderie Horne à Rouyn-Noranda et l’affinerie CCR à Montréal-Est, où le syndicat représente 400 travailleurs.

La semaine dernière, le premier ministre s’est montré ouvert à l’idée d’accorder un délai de 18 mois à la multinationale Glencore pour atteindre la cible de 15 ng/m3 d’arsenic dans l’air, dont l’atteinte était initialement prévue pour 2028.

Entre-temps, le conseil municipal de Rouyn-Noranda, qui a hérité de la «patate chaude», a entendu les citoyens et les parties prenantes lundi et doit se réunir ce soir en séance extraordinaire à ce sujet.

Tout comme le ministère de l’Environnement, la Santé publique du Québec s’est montrée ouverte à un prolongement du délai, d’autant plus que ce délai et le seuil discuté représentent un «risque marginal» pour la santé.

«Le gouvernement doit accorder à la Fonderie Horne le délai supplémentaire de 18 mois pour atteindre la cible de 15 ng/m3 et assurer que cette cible restera stable dans le temps à moyen terme», a estimé le directeur québécois des Métallos, Nicolas Lapierre.

«Ça fait six mois que ça branle dans le manche à Québec, à un moment où les pressions commerciales sont fortes sur des pans entiers de l’économie, dont la filière du cuivre», a déploré M. Lapierre.

«On souhaite que Québec donne des garanties quant à la pérennité de la filière du cuivre, pour les prochaines décennies», a ajouté Stéphane Côté, président de la section locale 6887 à l’affinerie de cuivre CCR de Montréal-Est.

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