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L'article provient de TVA Sports
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Un spring break en Winnebago pour voir le chum Lauzon

Photo Cédrik Cabana
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Photo portrait de Jonathan Bernier

Jonathan Bernier

2024-03-05T21:10:58Z
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NASHVILLE | Le Mexique, la Floride, Virginia Beach, c’est le genre de destination habituellement prisée quand vient le temps, pour les étudiants, de profiter du spring break.

• À lire aussi: Meneur de la LNH pour les mises en échec: Jérémy Lauzon a trouvé sa niche à Nashville

Le soleil, la plage, les vagues, c’est bien. Mais quand le frère de votre ami joue dans la LNH, il y a peut-être une option plus intéressante. Surtout quand c’est à Nashville. Autrefois le secret le mieux gardé du circuit, la capitale du country, surtout en raison de l’effervescence de la rue Broadway, ne laisse personne indifférent.

C’est en décrivant cette ambiance festive qu’Émile Lauzon a convaincu une dizaine d’amis de l’accompagner au Tennessee pour voir Jérémy, défenseur des Predators à l’œuvre.

«Émile est venu pendant le spring break, l’an passé. Quand il est revenu, il nous a dit qu’il fallait absolument qu’on vienne nous aussi, a expliqué Cédrik Cabana, l’un des membres de ce groupe de joyeux lurons rencontrés devant le Robert’s l’une des institutions légendaires de la rue. Alors, ça fait un an qu’on prépare ce voyage-là.»

Et tant qu’à le faire, aussi bien le faire en grand. Au sein du groupe, cinq ont choisi de faire le trajet en véhicule récréatif, le bon vieux Winnebago.

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«On est parti de Sherbrooke, là où habitent mes parents, avec le Winnebago de mon père. On s’est rendu jusqu’à Columbus, où on a dormi dans le stationnement d’un Wal-Mart, a raconté l’ami Cédrik. Le lendemain, on a fait le reste du chemin.»

Et où dort tout ce beau monde depuis son arrivée à Nashville?

«Ceux qui sont venus en VR dorment dans un camping. Les autres sont chez moi. Au-dessus de mon garage, j’ai un genre de bachelor qui peut accueillir trois ou quatre personnes», a expliqué Jérémy Lauzon, après l’entraînement matinal des Predators.

Photo Cédrick Cabana
Photo Cédrick Cabana
En un seul morceau

Sauf que là, si nos calculs sont exacts, ils sont six. Comme l’a fait remarquer un collègue au défenseur des Preds, ça ne doit pas sentir la rose.

«Je n’ai pas encore osé aller voir», a lancé Lauzon dans un éclat de rire.

En plus du match contre le Canadien, le groupe a assisté à la rencontre face à l’Avalanche. Sur le chemin du retour, ils s’arrêteront à l’Université du Kentucky pour voir un match de basketball universitaire. Ils feront également une halte à Pittsburgh pour voir l’affrontement entre les Penguins et les Capitals.

Ils reviendront au Québec juste à temps pour reprendre leur session à l’Université Laval. D’ici là, ils en profitent à plein. Message à leur blonde: ils sont tous encore en un seul morceau. Mais il y en a un qui n’a plus de lunettes.

«On se couche tôt, rigole le jeune Cabana en faisant référence aux premiers rayons de soleil. C’est encore mieux que ce qu’Émile nous avait dit. En plus, pour les matchs des Predators, on est dans un lounge où on voit les joueurs passer. On a la bouffe et l’alcool gratuits.»

En passant, les boys, la bière au Robert’s est 2,50$. Je vous dis ça de même.

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