Un rein coûte un bras

Qu’est-ce qui est le plus cher? Ce qui coûte un bras? La peau des fesses? Les yeux de la tête? Choisissez. Olivier Martin, lui, a choisi le bras et il l’a surtout confirmé avec cette phrase clé: «Donner un rein, ça coûte un bras.» Parce qu’Olivier va donner un de ses reins et pas à n’importe qui. À son père, Robert, 71 ans, mais ça va lui coûter un bras.

Olivier a le cœur gros comme une église et quand il a su que son père avait absolument besoin d’un rein et qu’il était compatible, sans aucune hésitation, il savait qu’il allait donner un rein à son papa. No brainer, disent les Anglais. Même pas de demi-réflexion, pas besoin d’y penser plus longtemps. Tissés serré, les Martin.

Qu’est-ce qui coûte un bras quand tu donnes un rein? L’inactivité et surtout quand ton métier est physique. Olivier, travailleur autonome et spécialiste dans les boiseries, un fabricant d’escaliers exceptionnel, doit ranger ses outils et son génie pendant 4 mois. Le tiers d’une année sans revenu, à se rétablir.

On s’en occupe

Go found me, vous connaissez? Moi, je ne savais pas. «Un fils veut sauver son père.» Retenez cette phrase et Olivier Martin va bel et bien sauver son père au mois de septembre. Oli a 45 ans et il sait que la double opération, le transfert d’organe ne sera pas facile. Aussi, qu’il ne travaillera pas avant janvier. Nous, ses amis qui jouent au hockey avec lui, sommes émus et attendris. On va l’aider et si le cœur vous en dit, vous pouvez aussi lui donner un petit coup de pouce. Le montant n’a pas d’importance. Ce sera un signe d’encouragement, de félicitations. Sur internet, tapez «un fils veut sauver son père» et vous tomberez directement sur le fameux «Go fund me».

Oli va sauver son père et vous ferez partie du geste merveilleux. Donner un rein peut aussi ne pas coûter un bras, les yeux de la tête ou la peau des fesses. Merci encore!

Doux bidous

• Le Canada aux Olympiques de Paris. Cela a commencé d’une drone de façon.
• Conseil utile pour visiter New York sans se ruiner: Faites demi-tour.
• «Dans l’autobus, je ne céderai jamais ma place, même à une femme enceinte.» (Le chauffeur)
• «Ouf! Quel début d’été! Je suis complètement vidée.» (La bombonne de propane)
• Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de la mort de Frank Zamboni (1988). Devinez ce qu’il a inventé. En voulez-vous une bonne? Il n’aimait pas patiner.
• Un vrai Américain met du ketchup sur ses pilules. Où les escargots sont-ils les plus rapides? Entre la bouche et l’œsophage.
• Nos gouvernements face aux déficits. Ils atteignent le fond, mais continuent de creuser.
• Quand même ironique que Monsieur Legrand mesure 5′ 5′′ et que Monsieur Petit fasse 6′ 3′′.