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L'article provient de Le Journal de Montréal
Voyages

Un refuge d’oiseaux de proie unique

Roxanne Gousy
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Photo portrait de Alain Demers

Alain Demers

2025-04-20T13:00:00Z
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Depuis le temps que j’en entendais parler, je suis finalement allé chez Chouette à voir! à Saint-Jude, au nord de Saint-Hyacinthe. Le site nous permet de mieux connaître les rapaces, en nous démontrant la mission de l’Union québécoise de réhabilitation des oiseaux de proie (UQROP).

Si plusieurs spécimens amenés blessés ont été soignés puis relâchés en nature, d’autres n’ayant pu être rétablis deviennent des résidents du site. C’est aussi le cas d’oiseaux ayant été trouvés et gardés en captivité par des individus croyant bien faire, les rapaces ne pouvant alors plus assurer leur survie.

Les ambassadeurs

Près du centre d’interprétation en devenir, j’ai eu l’occasion de voir les oiseaux désignés ambassadeurs. Plusieurs d’entre eux feront l’objet de présentation en vol cet été.

Il y avait entre autres Octave, un faucon émerillon, et Gregory, un urubu noir. Se trouvait aussi Décibel, une petite buse à l’origine trouvée en duvet au sol, gardée en captivité et nourrie à la main pendant plusieurs semaines par la personne qui l’a récupérée.

Imprégné par l’humain, pour prendre l’expression des spécialistes des rapaces, le rapace n’a pu être remis en liberté. Apportée à l’UQROP, la petite buse est restée pour devenir un des oiseaux ambassadeurs.

Christian Fritschi
Christian Fritschi

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Sentiers et volières

Le long du sentier des Chouettes se trouvent six volières abritant principalement des rapaces nocturnes. Un panneau indique le dossier médical de chaque oiseau.

Pour la chouette rayée, par exemple, on apprend qu’elle a été trouvée blessée à Brossard en 2013, avec des fractures à l’aile gauche après une collision avec une nacelle de camion. Elle ne peut voler normalement.

La visite se poursuit sur le sentier des Grandeurs, bordé de cinq volières avec surtout des rapaces diurnes.

Complexe de réhabilitation

Le site comprend un complexe de réhabilitation, un peu comme un hôpital. La visite se fait discrètement avec un guide. On voit les oiseaux isolés derrière une vitre, alors qu’eux ne peuvent nous voir.

On évite ainsi de les déranger et de les habituer à la présence humaine. Une grande volière accueille les oiseaux en voie de guérison et pouvant éventuellement être remis en liberté. C’est alors un grand moment.

  • Horaire: du mercredi au dimanche jusqu’au 17 juin, tous les jours du 18 juin à la fête du Travail, du mercredi au dimanche par la suite 
  • Photos de visiteurs avec un oiseau de proie (prix variable selon l’oiseau)
  • Boutique souvenir
  • Exposition: ouverture prévue au début mai
  • Spectacles d’été: de juin à octobre
  • Frais d’entrée: 30$ par personne (de 13 à 64 ans), 24$ par enfant de 5 à 12 ans, 26,50$ par étudiant et pour les 65 ans et plus
  • www.chouetteavoir.ca

Maxime Tessier
Maxime Tessier

D’AUTRES IDÉES DE SORTIES

  • Un coin méconnu à Chambly

Chose rare pour un parc municipal, le parc naturel des Ruisseaux, encore tout récent, est sillonné par neuf petits cours d’eau. On a le plaisir de l’explorer en parcourant le réseau de cinq kilomètres de sentiers pédestres.
www.ville.chambly.qc.ca/parc-naturel-des-ruisseaux-2

  • Une forêt ancienne à Laval

Accessible par le boulevard Saint-Martin Est, le Bois Papineau comprend une hêtraie précoloniale, une très rare forêt ancienne en milieu urbain. Un sentier y pénètre. Ruisseau, prairies et marais s’y trouvent aussi.
www.reseaucanopee.org 

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