Un prof d’une école secondaire de l’Estrie qui avait une relation virtuelle avec une élève arrêté

Maxime Deland
Un jeune enseignant du secondaire qui aurait entretenu une «relation» virtuelle avec l’une de ses étudiantes a été arrêté par les policiers de Sherbrooke et devra maintenant répondre de ses actes devant la justice.
Mathieu Desroches, qui était enseignant à l’école secondaire de Bromptonville, a été arrêté à sa résidence de Repentigny au cours de la journée de mercredi.
Il a été rapatrié à Sherbrooke, où il a été rencontré par les enquêteurs, avant de comparaître sous des accusations de leurre informatique et d’incitation à des contacts sexuels.
Selon les autorités, le professeur de 26 ans aurait entretenu une «relation» avec l’une de ses étudiantes sur les réseaux sociaux.

Accompagnée de ses parents, l’adolescente s’est rendue au poste de police au début du mois de juillet pour rapporter la situation.
C’est à ce moment que l’enquête criminelle a débuté.
Les faits qui sont reprochés à Mathieu Desroches se seraient produits entre le 30 avril et le 19 juin.
Le directeur général de l’école secondaire de Bromptonville – un établissement d’enseignement privé – a réagi à l’arrestation par voie de communiqué.
«Nous prenons cette situation avec le plus grand sérieux et nous collaborons pleinement avec le Service de police de Sherbrooke », a indiqué François Tessier. Nous invitons quiconque détenant de l’information pertinente à la transmettre directement aux autorités policières.»
• Regardez aussi ce podcast vidéo tiré de l'émission de Isabelle Perron, diffusée sur les plateformes QUB et simultanément sur le 99.5 FM Montréal :
M. Tessier a révélé que Mathieu Desroches était un enseignant suppléant qui avait été à l’emploi de l’école de janvier à juin 2025. Il ne travaille désormais plus à l’établissement scolaire.
La police de Sherbrooke a des raisons de croire que Desroches pourrait avoir fait d’autres victimes. Les gens qui détiendraient des informations pertinentes à l’enquête sont invités à communiquer avec les autorités, au 819 821-5555.