Publicité
L'article provient de Le Journal de Montréal
Société

Le premier œuf de faucon de l'année dans le nid de l’Université de Montréal

Le début de la couvaison est prévu pour Pâques

La femelle faucon pèlerin qui niche sur la tour de l’Université de Montréal a pondu son premier œuf le 13 avril à 17h10. Photo Faucons UdeM
La femelle faucon pèlerin qui niche sur la tour de l’Université de Montréal a pondu son premier œuf le 13 avril à 17h10. Photo Faucons UdeM FauconsUdeM
Partager
Photo portrait de Mathieu-Robert Sauvé

Mathieu-Robert Sauvé

2025-04-14T14:38:42Z
Partager

La femelle faucon pèlerin qui nidifie depuis 2017 dans la tour de l’Université de Montréal a pondu le premier œuf de sa couvée 2025 dimanche à 17h10, événement suivi en direct par une centaine d’ornithologues.

«On aura une nouvelle nichée pour Pâques», lance Ève Bélisle, la marraine des oiseaux de proie emblématiques de la cohabitation possible entre les espèces sauvages et l’environnement urbain.

Normalement, la femelle pond quatre œufs et les couve pendant 32 jours avant leur éclosion. L’an dernier, trois des quatre fauconneaux ont volé de leurs propres ailes à la fin de la saison.

La ponte 2025 est commencée sur le nichoir de l’UdeM. Photo FauconsUdeM
La ponte 2025 est commencée sur le nichoir de l’UdeM. Photo FauconsUdeM FauconsUdeM

«La femelle a été courtisée par un nouveau prétendant, mais c’est le même mâle que les dernières années qui a finalement obtenu ses faveurs», commente la professionnelle de recherche à Polytechnique Montréal qui, en 2008, a lancé l’idée d’aménager un espace sur la tour universitaire.

30 naissances

Pas moins de 30 fauconneaux sont nés de cette initiative encadrée aujourd’hui par huit bénévoles et le compte de celle-ci sur YouTube a plus de 10 000 abonnés de tous les coins du monde.

À l’époque, l’objectif était de faciliter la reproduction de cette espèce préoccupante qui avait vu ses effectifs fondre en raison de l’usage de pesticides qui fragilisait les œufs.

L’accouplement des faucons a été capté par les caméras du nichoir en mars 2025. Photo FauconsUdeM
L’accouplement des faucons a été capté par les caméras du nichoir en mars 2025. Photo FauconsUdeM FauconsUdeM

Accouplement de faucons en haute voltige. Photo FauconsUdeM
Accouplement de faucons en haute voltige. Photo FauconsUdeM FauconsUdeM

L’initiative d’Ève Bélisle, couronnée de succès, a contribué à la relance de l’espèce, qui n’est plus considérée comme «en péril» au Canada.

Des nichoirs semblables ont été aménagés ailleurs dans l’est du pays, notamment sous le pont Honoré-Mercier et au zoo de Moncton, mais aucun ne dispose de trois caméras de haute définition orientées à distance à différents endroits autour des deux nichoirs.

Publicité
Publicité