Un photographe ressort des archives de Charlotte Cardin dans une séance particulièrement sensuelle
Billie .ca
Avant sa prolifique carrière de chanteuse, Charlotte était mannequin et participait à des concepts photo grandioses, comme celui-ci en noir et blanc.
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Le photographe Richard Bernardin a fouillé dans ses archives pour retrouver une séance photo nommée «Dalhia noir» captée il y a plusieurs années, avec Charlotte devant la lentille.
Pour la séance, la jeune Charlotte alors dans le début de sa vingtaine s'est mise dans la peau d'une richissime femme donc l'opulence se faisait voir à travers ses habits. Il y avait toutefois un côté intime à cette dame. Pour épicer la séance, Charlotte a montré sa foufoune avec porte-jarretelles et posé en sous-vêtements sous un manteau de fourrure.
C'est le styliste Cary Tauben qui a pensé les looks.
Voyez les archives:
Le photographe a adressé quelques mots, à savoir pourquoi il replongeait dans ce moment en particulier:
«C’est drôle comme certains moments restent d’une clarté cristalline, même dix ans plus tard.
On m’a rappelé plus tôt la semaine dernière cette séance photo pour DTK Magazine avec mon amie magnifique Charlotte Cardin, alors que je passais du temps avec une autre amie très chère, Leslie-Ann Thomson — elle avait fait les cheveux et le maquillage, tandis que Cary Tauben non seulement stylisait l’histoire, mais proposait aussi le “décor” parfait... la cour arrière de sa mère.
C’était en fait la première fois que j’entendais Charlotte chanter — juste là, sur la chaise de maquillage — et j’ai été instantanément hypnotisé. Même à ce moment-là, sa voix portait ce mélange rare de force et de vulnérabilité qui ferait rapidement d’elle l’une des artistes les plus merveilleuses et captivantes du Canada.
L’inspiration derrière ces images venait des photos iconiques d’une autre Charlotte (Rampling) par Helmut Newton à l’Hôtel du Nord... mais avec ma propre touche “Secret Garden”. Une étude de contrastes — ton, texture, ambiance — où les paillettes, la dentelle, le feuillage et sa posture s’unissent en quelque chose de doucement cinématographique. J’ai toujours été très fier que ces photographies soient ensuite devenues des pièces marquantes de mon livre et aient été mises de l’avant dans mon exposition au Musée McCord.
Charlotte, si tu lis ceci — notre rendez-vous se fait attendre depuis trop longtemps. Recréons de la magie bientôt.»
Une moment du passé plutôt hypnotisant!
