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L'article provient de Le Journal de Montréal

Un passionné de domotique économise jusqu’à 1500$ en électricité par année: bienvenue dans sa maison intelligente

Ben Pelosse / JdeM
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Photo portrait de Félix  Desjardins

Félix Desjardins

2025-02-01T12:00:00Z
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Bienvenue dans la maison du futur, où des centaines d’appareils sont connectés et contrôlables en un clic ou une phrase.

Pour Jean-Yves Archambault, la domotique est plus qu’une technologie utile: c’est une passion, un mode de vie.

Ben Pelosse / JdeM
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Dans sa demeure à Laval, tout est réfléchi selon des scénarios programmés à partir du logiciel HomeSeer, qui est lié à l’assistante vocale Alexa d’Amazon.

Une semaine de vacances? Les serrures se verrouillent automatiquement dès que M. Archambault quitte sa maison et une série de mesures écoénergétiques sont mises en place automatiquement.

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Une soirée en famille? En un clic, le mode «Réception» de son logiciel est activé. Les lumières se tamisent et la musique se met à jouer sur les nombreux haut-parleurs de la maison. Pendant que les adultes dégustent une bouteille sortie du cellier ー dont la température et l’humidité sont automatisées ー, les enfants peuvent profiter du cinéma maison au sous-sol. La toile du projecteur, les haut-parleurs et même les «ButtKicker», des appareils faisant vibrer le canapé selon l’intensité du film à l’écran, sont tous contrôlables à partir du système de bord.

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«Ici, tout est contrôlé de façon intelligente... tout. Mais il y a de la domotique que je trouve niaiseuse: pas besoin d’avoir un frigidaire qui a des caméras à l’intérieur et un écran pour me dire s’il reste du lait», plaisante M. Archambault, avant d’offrir une visite guidée au Journal.

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Une passion de longue date

Ben Pelosse / JdeM
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Si la domotique comme nous la connaissons aujourd’hui a commencé à devenir plus accessible au début des années 2000, la passion de Jean-Yves Archambault, elle, remonte aux années 1980. Bricoleur, il s’amusait à contrôler ses lampes de chevet avec une console, au plus grand désarroi de sa femme: celles-ci s’allumaient parfois en plein milieu de la nuit.

Au fil des ans, il a investi des sommes « scandaleuses », selon ses propres dires, pour détenir une des premières maisons intelligentes au Québec. Il est aujourd’hui épaté par l’accessibilité de la domotique: avec moins de 2000$, il a pu installer un système efficace dans la nouvelle maison de son fils.

Ben Pelosse / JdeM
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«C’est démocratisé et beaucoup, beaucoup plus abordable, constate-t-il. Les applications comme Amazon Alexa et Google Home “parlent” avec tous les appareils.»

Des systèmes préventifs

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Au-delà du confort et du luxe que lui procurent ses appareils intelligents, M. Archambault s’est aussi assuré de sa tranquillité d’esprit. Il est averti instantanément en cas de sinistre et sa maison est équipée de plusieurs caméras de sécurité. Si un dégât d’eau advient, par exemple, des sondes envoient un signal qui change la couleur des lumières de la demeure au rouge, qui envoie une alerte à son téléphone et qui coupe l’eau de la maison temporairement.

Ben Pelosse / JdeM
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Les automatisations énergétiques, qui n’affectent en rien le confort de la maison, permettent quant à elles d’économiser entre «1000 et 1500$» sur la facture d’électricité annuelle, selon ses estimations.

«L’Europe est très en avance sur nous autres en domotique en raison [du coût de l’électricité], soutient-il. Mais moi, ça fait 43 ans que j’en fais, de l’économie d’énergie.»

Comble de l’ironie, une panne de courant a perturbé notre visite dans cette maison du futur. Pas d’inquiétude pour Jean-Yves Archambault, toutefois, qui aime toujours alimenter son «vrai» foyer... et qui peut, sans surprise, compter sur une génératrice pour le dépanner.

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