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Un parfait modèle pour Vincent Delisle, repêché au dernier rang

Vincent Delisle participe au présent camp d’entraînement des Alouettes, à Saint-Jérôme.
Vincent Delisle participe au présent camp d’entraînement des Alouettes, à Saint-Jérôme. Photo Martin Chevalier
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Photo portrait de Benoît Rioux

Benoît Rioux

2024-05-13T19:10:30Z
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SAINT-JÉRÔME | Choisi par les Alouettes au 74e et dernier rang du récent repêchage de la Ligue canadienne de football, le Québécois Vincent Delisle n’a qu’à regarder autour de lui au camp d’entraînement, à Saint-Jérôme, pour croire en ses chances de percer la formation.

Au sein du personnel d’entraîneurs des Alouettes, Luc Brodeur-Jourdain (LBJ) avait lui-même été la toute dernière sélection de l’encan de la LCF, en 2008.

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«Ton rang de sélection ne définira pas ta carrière», vient mentionner Brodeur-Jourdain, qui a joué pendant plus de 10 ans avec les Alouettes, de 2009 à 2019, avant de devenir instructeur de la ligne offensive.

«Ça me donne une inspiration», a convenu Delisle, à propos de LBJ, d’autant plus que les deux hommes ont chacun évolué avec le Rouge et Or sur la scène universitaire.

Une carte cachée?

Âgé de 23 ans, Delisle demeure éligible pour jouer deux autres saisons avec l’Université Laval si jamais sa présente aventure avec les Alouettes ne fonctionnait pas.

«Ça surprend un peu, en partant, ça va vite et tu dois t’y habituer rapidement, a commenté Delisle, concernant le niveau de jeu présent au camp des Alouettes. Mais je pense que ça va bien, j’adore ça.»

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Vincent Delisle, en entrevue, lors du camp d'entraînement des Alouettes, à Saint-Jérôme.
Vincent Delisle, en entrevue, lors du camp d'entraînement des Alouettes, à Saint-Jérôme. Photo Martin Chevalier

Aux yeux du directeur général Danny Maciocia, Delisle demeure un joueur à surveiller.

«Si on peut parler d’une carte cachée, c’est probablement notre dernier choix, confiait-il en parlant de Delisle, le 1er mai dernier, au lendemain du repêchage. Pour nous, c’est une grande fierté de l’avoir choisi en huitième ronde. On met tellement d’énergie sur notre repêchage et en Delisle, c’est un joueur très très intéressant pour nous. Il devrait être capable de dominer sur les unités spéciales en plus d’avoir un rôle de réserviste au poste de maraudeur.»

Une heureuse surprise

Déjà titulaire d’un baccalauréat en kinésiologie, Delisle reconnaît avoir été agréablement surpris d’avoir été sélectionné par les Alouettes.

«À peine quelques semaines avant le repêchage, je sentais que mes espoirs étaient plutôt faibles», a-t-il admis.

Delisle s’était rendu disponible, mais tout en s’inscrivant à la maîtrise en administration. Le jour du repêchage, il avait par ailleurs préféré accompagner les autres espoirs du Rouge et Or au rassemblement de l’équipe au resto-bar Cosmos Laurier plutôt que de vivre le tout à la maison, avec sa famille.

«Je ne voulais pas avoir l’attention sur moi», a-t-il confié.

Lorsque son nom a été appelé par les Alouettes, en fin de soirée, il a immédiatement appelé son père Stéphane et sa mère Marie-Christine Langlois avant d’aller les rejoindre.

Saisir l’opportunité

Dans le cas de Brodeur-Jourdain, on parlait de lui comme d’un choix potentiel de deuxième tour pendant sa dernière saison universitaire, mais son camp d’évaluation s’était mal passé. À l’époque, le repêchage de la LCF ne comptait que six rondes pour un total de 48 joueurs sélectionnés.

«Je pensais descendre en troisième ou quatrième ronde, mais pas être le 48e et dernier choix, s’est souvenu Brodeur-Jourdain. Mais tout ce qui importe, ultimement, c’est d’avoir une opportunité et pour moi, ça allait être à Montréal. J’étais heureux, je ne pouvais pas souhaiter une meilleure destination.»

Luc Brodeur-Jourdain, entraîneur de la ligne à l’attaque chez les Alouettes, avait aussi été choisi au dernier rang du repêchage de la LCF en 2008 avant de jouer pendant plus de 10 ans avec le club montréalais.
Luc Brodeur-Jourdain, entraîneur de la ligne à l’attaque chez les Alouettes, avait aussi été choisi au dernier rang du repêchage de la LCF en 2008 avant de jouer pendant plus de 10 ans avec le club montréalais. Photo Martin Chevalier

Delisle entend à son tour saisir l’opportunité qui se présente.

«Ça m’honore si je peux être un élément de motivation pour lui», a conclu Brodeur-Jourdain.

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