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Culture

Un nouveau mandat pour Debbie Lynch-White

La 43e édition des Rendez-vous Québec Cinéma se déroule jusqu’au 27 février dans différents lieux de Montréal.

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Patrick Delisle-Crevier

2025-02-20T11:00:00Z
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Debbie Lynch-White a le cinéma d’ici dans la peau. Ce n’est donc pas un hasard si elle se retrouve porte-parole de la 43e édition des Rendez-vous Québec Cinéma, qui bat son plein jusqu’au 27 février. Ce nouveau mandat était le prétexte idéal pour jaser avec la comédienne, de cinéma et de bien d’autres choses.

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Debbie, pourquoi as-tu accepté d’être la porte-parole des Rendez-vous Québec Cinéma?

J’ai dit oui tout simplement parce que c’est un festival important pour notre cinéma. Étant moi-même une amoureuse du cinéma d’ici, j’assiste aux différents événements offerts par ce festival depuis fort longtemps. C’est un incontournable, donc je suis honorée d’avoir la chance de faire rayonner le cinéma québécois, qui se porte très bien depuis quelques années. Les salles de cinéma qui présentent des films d’ici sont souvent pleines; ça me rend fière et heureuse. Je suis récemment allée au cinéma pour voir le film Bergers, de Sophie Deraspe, et j’ai dû attendre à la séance suivante parce que la salle était pleine, ce qui est une bonne nouvelle. Célébrons notre beau cinéma! Du même coup, aller voir un film d’ici en salle nous aide à oublier durant quelques heures toutes les choses qui nous mettent en maudit en ce moment dans l’actualité.

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Que peux-tu nous dire sur la programmation de l’édition 2025 du festival?

Cette édition est particulièrement axée sur le documentaire, et elle nous permettra de découvrir de nouveaux artistes et de nouveaux réalisateurs. Il y a plusieurs événements à ne pas manquer, comme une soirée de hockey et un bingo. J’animerai aussi une rencontre dans laquelle je vais mettre en lumière le métier d’agent de casting en compagnie de Lucie Robitaille et de Pierre Pageau, qui seront sur place pour nous parler de leur travail. Le festival a vraiment une programmation humaine et sensible cette année.

Par ailleurs, comment ça va, Debbie?

Je vais vraiment bien! Je reviens tout juste de Paris, où je suis allée présenter le spectacle Surveillée et punie avec Safia Nolin. Les trois représentations étaient à guichets fermés, donc nous allons assurément y retourner. Safia et moi allons probablement ajouter des représentations au Québec également. Sinon, j’apprends le texte de la pièce de théâtre Malaise dans la civilisation, de l’auteur Étienne Lepage, que nous irons présenter à New York en mars le temps de 10 représentations, 3 en français et 7 en anglais. Ça occupe beaucoup de mon temps en ce moment, et c’est tout un défi. Je dois admettre que d’aller jouer aux États-Unis en ce moment est un acte de foi, mais je pense que les artistes et les membres de la communauté queer doivent continuer d’être visibles malgré tout. Je sais qu’il y a plein de choses dans l’actualité qui font peur en ce moment, mais il ne faut pas se laisser atteindre par tout ça. On doit garder la tête haute. Je ne veux pas laisser tout ça gâcher ma joie et les laisser gagner.

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As-tu déjà songé à faire carrière en anglais à l’extérieur du Québec?

J’ai déjà joué dans un film anglophone qui a pour titre Happy Face et j’avais adoré l’expérience. Je dois avouer que, plus jeune, j’ai eu ce rêve américain, parce que j’écoutais beaucoup de films provenant des États-Unis. Mais j’en suis venue à la conclusion que ça n’allait pas arriver et je ne travaille pas pour que ça arrive non plus, tout simplement parce que ma carrière ici me remplit de bonheur. Je n’ai pas besoin d’aller voir ailleurs. Cependant, j’apprécie les belles surprises, comme celle d’aller jouer à New York. Je laisse donc la vie décider. Mais je ne rêve plus à ça. J’ai déjà passé une audition pour jouer aux côtés de Michelle Pfeiffer dans un film qui était tourné à Montréal. Ça n’avait pas fonctionné et je n’étais pas tant déçue; c’était bien correct.

Est-ce qu’on te verra à la télévision ou au cinéma sous peu?

Je tournerai bientôt un projet pour le grand écran qui sera annoncé prochainement. C’est la raison pour laquelle je me laisse pousser les cheveux. L’entraînement occupe aussi beaucoup de mon temps ces temps-ci, et vous comprendrez pourquoi quand ce sera annoncé. J’ai aussi un projet pour la télévision qui devrait avoir lieu cet automne.

Tu es également porte-parole de la campagne de promotion annuelle pour la santé mentale Se ressourcer, c’est trouver sa zone de recharge, organisée par Mouvement Santé mentale Québec. En quoi consiste cette campagne?

L’organisme Mouvement Santé mentale Québec m’a approchée pour être la porte-parole de cette campagne et j’ai dit oui immédiatement. J’adore cet organisme, qui propose des outils et qui nous guide afin de nous aider à prendre soin de notre santé mentale et de notre hygiène de vie dans la société dans laquelle on vit, où tout va vite. Le but de la campagne est de nous sensibiliser à faire les choses qui nous rendent heureux, à apprendre à mettre la pédale sur le frein et à ne pas toujours être dans la performance. C’est une invitation à réfléchir à nos besoins et à ce qui nous fait vraiment du bien. J’ai eu une période difficile l’année dernière, et j’ai eu à prendre du recul pour prendre soin de moi. J’ai monté le mont Royal, j’ai fait du yoga, j’ai cuisiné un pain aux bananes et j’ai chanté dans ma cuisine parce que ça me faisait du bien et que ça me rendait zen. Je tente d’intégrer ça dans ma vie et de conserver un bel équilibre. 

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